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Le dernier rapport du South African Supplements Industry Landscape dévoile que le marché mondial des compléments alimentaires devrait connaître une croissance continue à un taux annuel de 8,7 %. En raison de cette croissance, la valeur totale du marché devrait atteindre environ 128,6 Mds USD en 2028, contre 71,8 Mds en 2021.
Dans un contexte local, le marché sud-africain des compléments alimentaires devrait connaître une croissance encore plus forte, avec un TCAC attendu de 13,5 %, entre la période de prévision 2022 et 2026.
En outre, la consommation de nootropics a pris de l'ampleur en Afrique du Sud, en particulier chez les étudiants et les professionnels qui travaillent généralement de longues heures. Ces produits sont utilisés pour leurs bienfaits sur la santé cognitive, notamment pour améliorer la concentration et l'humeur, ainsi que pour stimuler l'énergie et améliorer la mémoire.
En termes de bien-être externe, les nutricosmétiques se développent sur le marché sud-africain des compléments alimentaires, les consommateurs recherchant des produits qui offrent des avantages cosmétiques et améliorent la santé de la peau de l'intérieur. Il s'agit notamment des suppléments de collagène, ainsi que des produits anti-âges.
La France reste le premier partenaire de l’Afrique du Sud pour les produits de beauté au sens large. Cependant, là où les produits de soins et de maquillage ne nécessitent pas un enregistrement spécifique, les compléments alimentaires doivent pour leur part être enregistrés auprès de l’autorité de santé SAHPRA, depuis la mise en place de nouvelles régulations en aout 2017, définissant les compléments alimentaires comme médicament.
Un procès a été ouvert à la Haute Cours de Justice de Pretoria, demandant aux autorités de revoir la qualification et la définition des compléments alimentaires. En mai 2022, le tribunal a reconnu la nécessité, dans l'intérêt public, de réglementer les compléments alimentaires, qui ne sont pas des médicaments au sens de la loi. L’ordonnance a donc été suspendue pour une période de 12 mois afin de permettre à SAHPRA d'étudier le dossier.
Source : Bizcommunity, mai 2022