Date de publication :

Secteur Infrastructures
Pays concerné
Brésil
Thématique Entreprises
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La plus grande société minière brésilienne a acquis trois locomotives électriques FLXdrive qui formeront la première composition hybride du pays, avec unités électriques à batterie et diesel-électriques ; l’objectif est, à l’avenir, d’utiliser l’ammoniac à la place du diesel.

Les trois locomotives seront utilisées sur le chemin de fer Carajás (EFC), où circule le plus grand train de transport de minerai de fer au monde, avec 330 wagons transportant 45 000 tonnes de minerai de fer. L'ensemble est tiré par trois ou quatre locomotives diesel. 

Aujourd’hui, le réseau ferroviaire de Vale représente 10 % des émissions de carbone de l’entreprise, qui a déjà annoncé son objectif de zéro carbone d’ici 2050. 

Les batteries des locomotives utiliseront une technologie et un système de gestion de l’énergie qui permettront de les recharger à partir du freinage du train. "C’est ce que nous appelons l’énergie régénératrice produite par le freinage dynamique. Aujourd’hui, cette énergie est perdue dans le processus. Dans les sections de descente, en particulier, nous serons en mesure de recharger les batteries sans avoir à arrêter l’exploitation du train", explique Alexandre Silva, directeur du programme Powershift, créé par Vale pour étudier des technologies alternatives pour remplacer les combustibles fossiles par des sources propres dans les opérations de l’entreprise. 

Avec la nouvelle technologie, l’estimation de l’économie est de 25 millions de litres de diesel1 par an, compte tenu de la consommation de toutes les rames de chemin de fer qui utilisent le helper dynamique. Environ 63 000 tonnes de carbone ne seraient plus émises, soit l’équivalent de la consommation d’environ 14 000 voitures de tourisme de 1 000 cylindrées par an.

En 2020, Vale a annoncé un investissement de 4 à 6 milliards de dollars pour réduire ses émissions directes et indirectes de 33 % d’ici 2030. C’est un pas de plus vers l’objectif de zéro des émissions nettes de carbone d’ici 2050, conformément à l’ambition de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique en dessous de 2ºC d’ici la fin du siècle. L’entreprise s’est également engagée à réduire ses émissions nettes de 15 % sur sa chaîne de valeur d’ici 2035.