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Secteur Transition écologique

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Un réseau basé sur l'éolien et le solaire va-t-il tuer le secteur manufacturier et l'industrie ? L'expérience de l'Australie-Méridionale, leader mondial en matière d'énergie éolienne et solaire, prouve le contraire. L'opérateur de transport d'électricité de l'État, ElectraNet, affirme que l'énergie éolienne et solaire a représenté une part de 75 % de la demande locale au cours des 12 derniers mois, un record mondial, et que l'objectif accéléré de 100 % d'énergies renouvelables "nettes" d'ici à 2027 suscite l'intérêt de nouvelles industries. "Alors que nous entrons dans la phase suivante de la transformation énergétique, l'Australie-Méridionale voit aujourd'hui l'intérêt de nouvelles charges électriques importantes, ce qui ne s'était pas vu depuis très longtemps", déclare Simon Emms, directeur général d'ElectraNet. Cet intérêt pour de nouvelles charges provient d'industries telles que l'acier vert, l'exploitation minière, le dessalement, l'hydrogène et d'autres activités à forte consommation d'énergie telles que les centres de données. Une grande partie de ces entreprises seront basées dans des zones régionales, et au moins 1 000 MW de nouvelles charges sont attendues d'ici 2030, soit près du double de la charge moyenne de l'État.
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Le gouvernement travailliste de l'État cherche à accélérer la transition énergétique, en annonçant récemment que son objectif de 100 % d'énergies renouvelables "nettes" - en fait fixé par le précédent gouvernement libéral de l'État - a été avancé à 2027 au lieu de 2030. Le gouvernement dépense également environ 365 M EUR pour construire un électrolyseur de 250 MW et une centrale électrique à hydrogène vert de 200 MW, qui seront probablement les plus grands de leur catégorie dans le monde et qui viendront s'ajouter à la nouvelle charge prévue. ElectraNet indique qu'il y a déjà plus de 3 000 MW de production éolienne et solaire à grande échelle connectés au réseau de l'État, et que la capacité photovoltaïque sur les toits a été multipliée par 3 pour atteindre 2 200 MW au cours des 6 dernières années. Ces chiffres devraient encore augmenter et sont soutenus par un nombre croissant de grands projets de batteries, dont 4 sont déjà achevés, 2 en cours de mise en service, 2 autres en construction (qui seront les plus grands de l'État) et de nombreux autres en cours de préparation. ElectraNet indique qu'elle a déjà ajouté 1 000 km de nouvelles lignes de transmission, y compris sa part de la nouvelle liaison à haute tension vers la Nouvelle-Galles du Sud, le projet EnergyConnect, et une liaison améliorée vers la péninsule d'Eyre.

Son plan de transmission récemment publié identifie un certain nombre de nouvelles propositions de transmission, y compris l'expansion du centre-nord pour renforcer la "colonne vertébrale" du réseau, ainsi que de nouvelles lignes dans le sud-est et une autre amélioration sur la péninsule d'Eyre. Le document note que la dernière centrale au charbon d'Australie-Méridionale a fermé en 2016 et que la part du gaz dans la production continue de diminuer. L'État n'a pas d'hydroélectricité matérielle, d'hydroélectricité par pompage ou d'énergie nucléaire, et reste faiblement interconnecté au reste du marché national de l'électricité (NEM). En conséquence, l'État est devenu un leader dans l'"orchestration" de l'énergie solaire sur les toits, l'installation de grandes batteries, le déploiement de centrales électriques virtuelles et l'utilisation d'onduleurs de batterie pour fournir des services de système clés tels que le contrôle de la fréquence, l'inertie et la force du système.

Sources: https://reneweconomy.com.au/ du 20/03/2024