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« La FAO a fourni une assistance technique à l’Algérie pour mettre en œuvre de tels projets intégrés, ces dix dernières années. Dans le district d’Ouargla, plusieurs fermes piscicoles ont émergé dans le désert, offrant une capacité de production annuelle de 2 000 tonnes », précise le rapport. Cette initiative vise à favoriser l'intégration de l'aquaculture à l'agriculture, notamment dans les environnements arides, afin de réduire les besoins en engrais et d'augmenter les rendements agricoles. Le ministère de la Pêche a recensé plus de 100 000 bassins d'irrigation potentiels pour le développement de l'aquaculture intégrée. Cette méthode permet d'économiser les engrais et d'augmenter les rendements de plus de 30 %. Depuis janvier 2024, les pouvoirs publics ont décidé de soutenir cette activité en octroyant une aide de 50 000 DZD (337 EUR) par tonne de production de tilapia, le poisson le plus répandu dans l'aquaculture continentale.
Concernant l’aquaculture marine, l’Algérie possède un potentiel de production de 120 000 tonnes par an. Malgré les efforts déployés, la production actuelle se situe entre 6 000 et 7 000 tonnes. Des projets sont en cours pour augmenter cette production, avec un objectif de 100 000 tonnes d'ici 2030. À ce jour, près de 200 projets aquacoles sont inscrits, dont 70 sont en cours de réalisation. Les projets déjà en production ont permis de doubler la production aquacole marine, passant de 3 000 tonnes en 2022 à 6 000 tonnes aujourd’hui.
Source : Horizons - 09/06/2024