Il s’agit plus globalement d’opérer une mutation dans le modèle économique algérien afin de réduire le niveau de la dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures.

Selon le ministre de l’Agriculture, l’Algérie s’est fixé un délai de trois années avant de rendre exploitable les 500 000 hectares en terres agricoles prévues dans le sud du pays.

Pour y arriver, l’État a notamment opté pour le partenariat à travers des financements mixtes engagés par le fonds national d’investissement et des investissements d’entreprises privées étrangères. Le dernier exemple en date illustrant cette stratégie est le projet algéro italien intégré de production de céréales, dans la wilaya de Timimoun (1 230 km au sud d’Alger) avec le leader italien de l’agroalimentaire, l’entreprise BF (Bonifiche Ferraresi) spa. Ce projet dont le lancement est prévu pour cet automne doit, d’ici à 2028, mettre en valeur plus de 35 000 hectares pour la production de blé, de légumineuses et d’oléagineux.

Pour sa part, le Qatar, à travers son géant Baladna, a décidé d’investir à Adrar (1 500 km au sud d’Alger) dans un projet gigantesque prévu pour accueillir au bout de 9 ans 270 000 vaches laitières destinées à la production de la poudre de lait. Des fermes y sont également prévues pour la production de fourrages et des bovins destinés à l’abattage.

En parallèle, un projet d’augmentation des capacités de stockage du blé à 5 M t a récemment été lancé. Il est question de la réalisation de 350 centres de stockage de proximité et 30 silos de stockage stratégique.

Source : TSA, le 02 juillet 2024