A cet égard le chef de l’Etat a enjoint au ministre de l'Agriculture et du développement rural de mettre en place une stratégie nationale à très court terme pour atteindre l'autosuffisance dans trois récoltes stratégiques que sont le maïs, l'orge et le blé dur, avec une priorité pour le maïs en en faisant une tradition dans la culture agricole algérienne.

S’agissant des cultures céréalières, le président de la République a ordonné d'exiger des bénéficiaires des aides et subventions de l'Etat d'atteindre des objectifs précis en termes de récoltes. Cette démarche devant s’appuyer sur des études minutieuses et un recensement complet permettant d'évaluer les efforts des agriculteurs et d'identifier les lacunes. Et d’insister sur le contrôle et le suivi des campagnes de moisson en veillant au respect des délais pour éviter la détérioration de la récolte.

Il a été demandé de réorienter des minoteries à l'arrêt pour les consacrer à l'alimentation du bétail en traitant la production du maïs.

Durant ce conseil des ministres, la question des fermes pilotes récemment restructurées pour les mettre à contribution dans la production de cultures à forte valeur ajoutée, a également été évoquée. Dans ce même contexte, l’accent a été mis sur la culture d’arganier, adapté aux conditions pédoclimatiques de certaines régions du pays, pour la production d’huile d’argan.

Le Président a enfin réitéré ses instructions sur la nécessité d'accorder toutes les facilités aux agriculteurs et aux ingénieurs agronomes pour l'acquisition des équipements nécessaires, notamment les tracteurs neufs et d'occasion, pour les encourager à redoubler d'efforts. Il a également appelé le ministre de l'Agriculture à ouvrir la voie à la nouvelle génération d'ingénieurs agronomes à travers les petites entreprises et les start-up, afin de réaliser une véritable révolution accompagnant le pays sur la trajet de l'autosuffisance.

 Source : APS, 15/07/2024