En Italie, en 2022, l'agriculture a été responsable de 7,4 % des émissions totales de gaz à effet de serre. L'élevage a contribué à lui seul à 5,8 % des émissions totales, tandis que l'élevage des ruminants a représenté 4,8 % en valeur absolue.

Les ruminants produisent principalement du méthane (CH4), 85 fois plus « puissant » de la CO2, mais qui disparaît complètement en 10-15 ans.

De nombreuses technologies de gestion des déjections sont disponibles (les litières de type compost barn, les installations de biogaz, etc.) pour réduire la production du CH4, de, alors qu’en matière de réduction de la production de méthane entérique par le biais de l'alimentation et de certains additifs est plus complexe.

Une augmentation de la part de concentré au détriment des fourrages, et surtout une augmentation de la concentration en amidon (sur la matière sèche), ont des effets sur la diminution de la production de CH4. De plus, de nombreux additifs peuvent réduire significativement la production de méthane entérique. Cependant, peu d'entre eux ont prouvé leur efficacité jusqu'à présent, parmi lesquels le 3-nitrooxypropanol (3-NOP), les composés bioactifs dérivés des plantes (bien que certains critiques subsistent), ainsi que les tanins, SOP Star Cow, les acides organiques, les algues, les pré- et postbiotiques et les acides gras.

Source : RUMINANTIA, 15/07/2024