Trouver des solutions à la forte congestion au sein de la ville et autour est l’un des enjeux majeurs de ce plan. Investir davantage dans les transports en commun et dans la mobilité douce est l’une des clés pour y parvenir.

Dans les années qui viennent, le nombre de places de parking au sein de la Ville devra également être reconsidéré : il y a aujourd’hui plus de 50 000 vignettes de stationnement dans la capitale, plus toutes celles qui viennent de l'extérieur. Seront analysées diverses mesures restrictives et incitatives pour faire baisser ce chiffre (se garer en périphérie de la ville et utiliser les transports en commun, interdiction de stationnement en certains endroits…).

Le tram sera une alternative proposée, d’autant plus que le réseau sera étendu dans les prochaines années. Il est notamment envisagé d'inclure la route d'Arlon dans ce réseau, mais il subsiste des contraintes à cause de propriétés foncières. Selon Patrick Goldschmit, échevin à la ville de Luxembourg, l'important est une ligne performante entre la Cloche d'Or et la Place de l'Etoile. Des travaux sont encore en cours sur des concepts éventuels. Le deuxième tracé envisagé à travers la ville haute via l'avenue de la Porte-Neuve, n'est pas prioritaire pour les 10 prochaines années, selon la bourgmestre de Luxembourg, Lydie Polfer. La voiture ne sera pas bannie de la capitale, mais les responsables communaux veulent mettre en avant des alternatives.

A l'horizon 2035, les transports publics devraient être utilisés par 51 % de la population.

Source : paperjam.lu, novembre 2024