La météo de la dernière saison des tomates bio a été marquée par de nombreuses précipitations ainsi que par de fortes variations de lumière et de température. La réduction de l'ensoleillement a eu un impact négatif sur le rendement escompté, tandis que l'humidité élevée et les basses températures ont provoqué des infections fongiques. Parallèlement, de nombreuses exploitations se sont tournées vers de nouvelles variétés résistantes au virus de la Jourdanie, ce qui a entraîné des incertitudes supplémentaires dans la conduite des cultures.
« Comme nous renonçons aux produits phytosanitaires chimiques de synthèse, il ne nous reste que le chauffage pour nous défendre contre les champignons », explique un porte-parole, « outre les coûts salariaux, ce sont les coûts énergétiques qui ont la plus grande influence sur le calcul des coûts. Ces 2 éléments ont augmenté de manière disproportionnée ces dernières années ». Les membres se sont engagés à utiliser exclusivement des énergies de chauffage renouvelables.
Malgré les grands défis et des rendements parfois inférieurs à la moyenne, il a été possible de servir le marché de manière continue en 2024. Seul le secteur des tomates cocktail bio aurait connu de brèves pénuries au cœur de l'été. Les membres ont pu compenser rapidement les fluctuations à court terme de la demande grâce à leur réseau de canaux de commercialisation. 

Source : BioPress.de,11/11/2024