Date de publication :
Le NZIA impose aux États membres de produire au moins 40 % de leurs besoins annuels en technologies climatiques, dont les éoliennes, d’ici 2030.
Ce mois-ci, la Commission européenne doit valider de nouvelles règles d’aides d’État pour soutenir les industries stratégiques vertes, un élément crucial pour garantir un financement suffisant de la chaîne de valeur éolienne européenne, de la fabrication des composants à l’assemblage final. Sans aides opérationnelles, procédures de permis accélérées et critères stricts pour les appels d’offres, les fabricants européens risquent d’être évincés par des concurrents subventionnés en Chine et aux États-Unis. Le débat est vif au sein de la Commission sur l’opportunité d’autoriser plus facilement des aides au fonctionnement des parcs éoliens, enjeu clé pour l’autonomie technologique européenne. Les premières mises en œuvre nationales des règles NZIA, incluant des bonus « Made in Europe », sont attendues en 2026.
Aux Pays-Bas, malgré des efforts pour inventorier les projets stratégiques, les procédures d’autorisation restent un frein majeur. Le gouvernement prévoit d’introduire fin 2025 des critères favorisant la production européenne dans les appels d’offres, mais leur efficacité juridique et leur attractivité pour les investisseurs restent incertaines. Le NZIA constitue une étape fondamentale vers une industrie éolienne européenne autonome, mais sa réussite dépendra de la rigueur législative, de la rapidité administrative et de la volonté politique face à la concurrence mondiale.
Source : nedzero.nl - juin 2026