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Le climat algérien se modifie considérablement du nord au sud, en allant d’un climat méditerranéen humide à un climat désertique aride, avec des ressources renouvelables en eaux assez faibles au regard du seuil de rareté fixé par la Banque mondiale à 1 000 m³/hab/an. “elles sont constituées de 11,4 milliards m3 d'eaux superficielles et de 3 milliards m3 d'eaux souterraines.” Néanmoins le désert algérien recèle d’importantes nappes d’eau souterraines mais fossiles et non renouvelables.
Ces nappes souterraines offrent un potentiel socioéconomique important pour la région mais doivent être exploitées avec prudence. Pour une meilleure protection et préservation de ces ressources hydriques, le ministère de l’Environnement a mis en place un cadre juridique pour la protection des eaux souterraines, notamment la loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable. Cette loi se base sur les principes du nouveau droit de l’environnement adoptés au niveau international : le principe de préservation de la diversité biologique, le principe de non-dégradation des ressources naturelles, le principe d’action préventive et de correction par priorité à la source, le principe de précaution et le principe du pollueur-payeur.
L’agriculture algérienne demeure fortement dépendante d’une pluviométrie de plus en plus capricieuse. De nouvelles méthodes d’irrigation sont dans le cœur des cibles des agriculteurs et des pouvoirs publics locaux, irrigation qui se doit - impérativement - intelligente, raisonnable et raisonnée. Les acteurs algériens, conscients de cette considérable problématique, sont en quête d’équipements et de technologies pour irriguer au mieux des cultures qui aujourd’hui se développent sur les terres sahariennes. A rappeler que dans le plan quinquennal de développement agricole et rural 2017/2021, les 1,2 Mha de périmètres agricoles irrigués devront atteindre les 2 Mha.
Source : 07/04/2021, Algérie Presse Service