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Premier pays en Europe pour la production pharmaceutique, la Biotech italienne s’intéresse aujourd’hui à son financement afin de rester compétitive au niveau international. Pierluigi Paracchi, membre du conseil Federchimica Assobiotec s’est ainsi fait le porte-parole de la proposition d’Assobiotec – la fédération du secteur - d’exonérer de la taxation ordinaire sur les revenus financiers la plus-value obtenue grâce aux investissements dans des start-up innovantes. Il ajoute qu’aujourd’hui sur les comptes courants italiens, il y a entre 1700 et 1800 Md EUR à rendement zéro qui pourraient permettre le renforcement de cette compétitivité.
De plus, le ministre italien de l’Université et de la Recherche, Luigi Nicolais, déclarait récemment que le Plan de Relance national constituait une grande opportunité pour le secteur, car offrant la possibilité de mettre un terme à certaines distorsions du marché. Le Ministre travaille ainsi à simplifier la bureaucratie liée à la recherche afin de créer un secteur de recherche publique unique en son genre qui puisse également travailler avec le secteur privé.
Si le nombre d’entreprises est resté plus ou moins constant ces dernières années, les indicateurs économiques de la BioTech en Italie ont enregistré une croissance, confirmant une intensité dans la recherche et une consolidation des entreprises. Le CA généré par la filière a augmenté à un rythme soutenu enregistrant une croissance globale de 16 %. Les investissements en R&D ont eux aussi augmenté, de 17 %. Au niveau géographique, près de 90 % du chiffre d’affaires généré est réalisé au sein de trois régions : Lombardie, Latium et Toscane.
Source : Marco ARCIDIACONO, 21/04/2021, StartupItalia (extrait)