La Chine domine en volume avec 69,6 % de parts de marché, suivi de l’Argentine, du Canada, du Myanmar et de la Nouvelle-Zélande. La situation est toutefois plus nuancée en valeur :  selon ce critère, la Nouvelle-Zélande occupe un positionnement presque aussi intéressant que la Chine puisque le pays a exporté 37,2 millions d’euros de miel en 2020, à comparer aux 64 millions d’euros chinois, en en faisant le 2^ème exportateur en valeur : le miel de manuka a en effet une excellente image au Japon de telle sorte que les consommateurs sont prêts à payer un tarif premium.

Cette envolée des importations et de la consommation de miel peut s’expliquer par 2 raisons liées à la Covid-19 :

- 1. Une demande pour du snacking avec le confinement et la fermeture des écoles. Le miel fait partie d’une gamme de produits qui ont bénéficié de cette envie de confort/ plaisir à la maison pour rendre le confinement plus vivable.

- 2. Un message télévisé que le miel est bon pour la santé et spécifiquement renforce le système immunitaire, ce qui, dans un contexte pandémique, a été un message impactant.

Considérant ces raisons conjoncturelles et avec la progression de la vaccination, il convient donc de rester prudent sur les perspectives 2021 mais l'intérêt pour la santé de la population japonaise et les problèmes de production nationale donnent quand même de bonnes perspectives pour l’importation de miel sur le moyen terme.

Sources: Douanes japonaises, Diamond magazine