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Avant la pandémie mondiale, le marché national des parfums et cosmétiques était sain dynamique, avec une croissance soutenue d’année en année. Cette tendance est restée intacte pendant les premiers mois de janvier et février 2020, avec une performance qui a dépassé les chiffres de la même période de l'année précédente. Dans ce sens, les données du premier semestre de l’année 2021 de « l’étude de marché de la parfumerie et des cosmétiques en Espagne » montrent une tendance qui reflète déjà des données positives depuis le mois de janvier 2021, à deux dixièmes près en dessous de la même période 2020.
L'un des principaux facteurs à l'origine de ce résultat est la reprise remarquable du canal sélectif et du luxe, qui a connu une augmentation de 10 %.
Selon Val Díez, PDG de Stanpa, « les données de l'étude sont remarquablement encourageantes pour le secteur, qui commence à reprendre son élan grâce aux leviers transversaux que sont la durabilité et l'innovation. Le public ravive les émotions endormies pendant la pandémie et reprend des habitudes de soins personnels qui sont un catalyseur de la normalisation sociale, favorisant le retour de la parfumerie et des cosmétiques sur le chemin de la croissance en Espagne ».
Si l'on examine l'évolution par catégorie de produits, la performance des parfums se distingue, avec une croissance en valeur de 24,7 %, par rapport à l'année dernière. Entre janvier et mars 2021, encore marqués par l'impact de la pandémie sur les habitudes de consommation du public, 10 millions d'unités de parfums féminins ont été consommées, ce qui représente une augmentation de 3%, sur la même période 2020 et met en évidence la variable sociale du parfum, dont la consommation augmente lorsque les interactions sociales augmentent.
Les produits de soins de la peau ont également enregistré de bons résultats, avec un taux de croissance de 7,7 % par rapport à la même période de l'année précédente. Pour sa part, le gel hydroalcoolique, commence à être relégué sur le marché en raison des progrès de la vaccination, connaissant une baisse de la consommation de 40 % par rapport à 2020.
Dans la catégorie maquillage, bien que la consommation de rouges à lèvres ait été affectée par le port du masque, les cosmétiques utilisés pour les zones non cachées comme les yeux, les sourcils, les ongles ont compensé la diminution des ventes de ce segment et ont augmenté pour la première fois depuis le début de la crise.
En ce sens, le rapport prévoit une fin d'année positive, en lien avec une reprise du secteur qui devrait s'accélérer après une crise mondiale causée par un facteur exogène aux marchés.
Source : Beautyprof, 30 août 2021