Dans le cadre de l'entente de partenariat industriel, un fonds d'investissement de 10 milliards de dollars a été alloué et sera géré par ADQ Holding. Dans le cadre du partenariat, un comité suprême tripartite, dirigé par les ministres signataires, sera créé. En outre, il y aura un comité exécutif composé de sous-secrétaires des ministères et de représentants des autorités et secteurs concernés. Le comité travaillera avec le secteur privé pour augmenter les opportunités, et les nations participantes identifieront les parties prenantes et le plan d'action pour réaliser les projets.

La capacité industrielle combinée des trois pays représente environ 26 % de la capacité industrielle totale de la région MENA, selon l'agence de presse WAM.

Ces pays disposent d'une infrastructure logistique bien développée, comprenant des aéroports, des ports et des corridors de transport stratégiques tels que le canal de Suez. Près de la moitié de la population totale des pays partenaires comprenant 122 millions de personnes sont des jeunes, ce qui représente donc une main-d'œuvre dynamique et durable.

En ce qui concerne l'alimentation et l'agriculture, l'Égypte est l'un des principaux producteurs et transformateurs de procédés alimentaires et agricoles. La vallée du Jourdain possède diverses zones agricoles, des conditions bioclimatiques et environnementales et une variété de produits agricoles aux spécifications techniques élevées. Les technologies innovantes, les composants d'engrais et les produits plastiques de base disponibles aux EAU seront exploités dans l'agriculture et l'irrigation. La valeur du marché des produits agricoles et alimentaires dans les trois pays était estimée à 52 milliards de dollars en 2019, avec un taux de croissance annuel de 11 %. La valeur des importations telles que le blé, le fourrage, les fruits, les légumes, la viande et le poisson a atteint 37 milliards de dollars en 2019. Dans le domaine de la production d'engrais, les trois pays ont une production annuelle estimée à 7,6 millions de tonnes.