SRK explique dans son étude que chaque site ayant ses spécificités, il est difficile de réaliser des évaluations « générales » de ces nouvelles technologies. De plus, pour de nombreux minerais, les émissions en aval de l’extraction sont bien plus importantes que pour l’extraction elle-même. Il est donc important que les entreprises minières calculent et agissent sur leurs émissions de scope 1, 2 et 3. 

Les entreprises du secteur doivent donc commencer à réduire leurs émissions de scope 1 et 2 en réduisant les émissions de leurs véhicules et en utilisant de l’électricité issue d’énergies renouvelables (en travaillant avec des IPPs, producteurs indépendants d’électricité). Mais comme le rappelle SRK, cela ne sera pas suffisant et il faudra que les mines se rapprochent de leurs fournisseurs et de leurs clients afin d’appréhender le problème des émissions dans le secteur de manière plus holistique. 

Un appui institutionnel sera toutefois nécessaire car il est à l’heure actuelle très difficile de trouver des financements pour des projets reposant sur des technologies encore en développement. 

Source : Nadine RAMDASS, Creamer Media's Engineering News, 02/12/2022