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Le 12 ° Forum Europe Entreprise Europe Network *qui s’est tenu le 16 mai dernier a été l’occasion pour les entreprises de bénéficier de conseils pratiques pour se prémunir de toute cyberattaque  et de connaître les implications sur leur activité de deux nouveaux textes européens relatifs aux marchés et aux services numériques.

La transition digitale des entreprises est un axe majeur soutenu par l’Union européenne, nécessaire pour leur compétitivité.

La cybersécurité, est un enjeu essentiel pour toutes les entreprises quand elles se numérisent.

Définir un espace numérique plus sûr c’est lutter contre le piratage informatique.

 

« Le coût de la cyber menace est de 6 000 Milliards d’euros environ 60% d’entreprises font faillite après une cyberattaque. Cela nous concerne tous, gros acteurs, publics, privés ».

Les attaques informatiques sont de plus en plus nombreuses et complexes (hameçonnage, piratage de compte, faux support technique, rançongiciels, violation de données…) envers les TPE/PME, cibles souvent faciles. 

 

Quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour s’en prémunir ? Quels outils utiliser pour anticiper toute attaque informatique ? Quels acteurs peuvent vous accompagner ?

La numérisation et la transformation numérique conduisent à de nouvelles vulnérabilités en matière de sécurité informatique auxquelles les entreprises sont en permanence exposées. Les cyberattaques ne connaissent pas de frontières. 

 La plateforme Cybermalveillance.gouv.fr a vu sa fréquentation augmenter de 101% en 2021.  

Cette tendance va évidemment se poursuivre, étant donné que 22,3 milliards d'appareils dans le monde devraient être connectés à l'internet des objets d'ici à 2024.

 Les rançongiciels ont été en 2022 la première cause de recherche d’assistance.

« Les audits sont une façon de minimiser les risques,  d’apporter de la confiance pour anticiper et se protéger des cyberattaques. Il est nécessaire d’avoir une maturité sur le sujet »

 

 

Conseils pour se protéger d’une cyberattaque

  • mettre en œuvre les précautions de base (antivirus, firewall, gestionnaire de mots de passe, mise à jour des logiciels utilisés…),
  • identifier ses actifs numériques les plus sensibles (ex : fichier client, procédés innovants, plans stratégiques…),
  • sauvegarder régulièrement sur des supports externes et faire des tests de restauration,
  • sensibiliser et former les salariés,
  • préparer un plan de continuité d’activité numérique…

Pour les outils, utiliser les logiciels recommandés par l’Etat : https://sill.etalab.gouv.fr/catalogue

 En cas de cyberattaque, les entreprises peuvent se tourner vers le service officiel d’assistance : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/

 

 « Il manque 230 000 ingénieurs dans le digital »

Outre les bonnes pratiques et précautions de base listées par le site cybermalveillance.gouv.fr, il est également indispensable de renforcer les compétences des responsables informatiques et chefs de projets, sur les structures des menaces, afin qu’ils puissent maitriser les innovations pour y répondre, et anticiper les menaces et déployer des scénarii de défense.

 

Les impacts sur les activités des entreprises de deux nouveaux règlements européens, le Digital Markets Act (DMA) et le  Digital Services Act (DSA) relatifs  aux marchés et aux services numériques.

Adoptés provisoirement par les instances décisionnaires européennes, respectivement  le 25 mars et le 23 avril derniers, ils devraient entrer en vigueur dès 2023 dans les 27 pays de l’Union européenne.

« Le Digital Markets Act est historique car c’est une régulation qui s’adresse à 15 acteurs, est exigible tout de suite sans attendre 7 ans pour entrer en application »

 

L’objectif de ces deux textes est de créer un espace numérique sécurisé pour les entreprises et les citoyens.  Comme le RGPD, ces règlements vont concourir à l’harmonisation des marchés numériques européens et permettre à l’Union européenne de renforcer sa souveraineté numérique.  

 

« Aujourd'hui le numérique est le moteur des TPE PME, un élément de survie économique. » 

 

En 2021, le seuil de 500 millions d’européens achetant en ligne était franchi. En 2020, sur 447.7 millions d’habitants européens, 73% avaient fait des achats sur internet, pour 757 milliards d’euros. L’enjeu du numérique a donc une forte incidence sur la compétitivité des entreprises.

Avec ces deux textes, l’Europe  renforce sa législation sur le numérique en encadrant grâce à un ensemble de règles applicables pour tous les services numériques, les médias sociaux, les marchés en ligne, les navigateurs, les petites et les grandes plateformes.

> Le DMA va permettre de mettre fin aux comportements anti-concurrentiels des géants du numérique. Il  instaurera un environnement plus concurrentiel, plus équilibré entre acteurs du numériques. En encadrant les géants du secteur, il favorisera l’accroissement des opportunités de marché pour les PME/TPE et les Start-Ups afin d’encourager l’innovation.

 

> Le DSA vise quant à lui à modérer les contenus en ligne.

Lutter plus efficacement contre les transactions de biens et de services illégales ou contre les contenus illicites tels que les discours de haine, les campagnes de désinformation ou la vente de produits contrefaits est l’objectif de ce texte.

Il consacre le principe et la consécration du principe « ce qui est illégal hors ligne doit être illégal en ligne » C’est une avancée pour la protection de tous les utilisateurs : entreprises, consommateurs, citoyens.

L’impact attendu de ces deux textes européens :

  • compétitivité des entreprises européennes plus forte
  • augmentation des consommateurs cross border
  • gain pour les PME portant sur les coûts de transaction,
  • accroissement annuel des ventes en ligne entre 2-6 milliards d’euros

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* organisé par l'équipe francilienne d'Enterprise Europe Network, le plus grand réseau d'appui européen aux entreprises, financé par la Commission européenne et présent dans plus de 60 pays.