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Nombre de pages : 6

Pays concerné
Algérie
Besoin
Protéger sa propriété intellectuelle
Type de média Décryptage
Description de l'image
Malgré un cadre juridique en place pour protéger la propriété intellectuelle, la contrefaçon demeure répandue en Algérie, ce qui peut dissuader les investisseurs étrangers. Les pouvoirs publics ont néanmoins pris conscience des risques associés et mènent des actions ciblées (sensibilisation, renforcement des contrôles, collaboration institutionnelle) pour améliorer la situation. À ce jour, l’Algérie n’est pas encore membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et n’a donc pas ratifié l’Accord sur les ADPIC. Selon le Global Innovation Index 2024, l’Algérie se classe à la 115? place sur 133, avec un score de 16,2 sur 100, soit une légère progression par rapport à 2023 (16,12). Si ce positionnement indique une dynamique modeste, il met en lumière plusieurs freins persistants?: complexité des démarches administratives, environnement réglementaire peu prévisible et manque de liens opérationnels entre le monde académique et les entreprises, malgré de bonnes performances en matière de ressources humaines et de recherche. Pour renforcer l’écosystème innovation, l’INAPI, en partenariat avec l’OMPI, a créé dès 2011 environ 124 Centres d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI), visant à promouvoir l’information technique, accompagner les porteurs de projets et valoriser la PI. À cela s’ajoutent des initiatives locales comme la pépinière d’entreprises de Biskra et les actions de l’ANVREDET, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur, qui visent à rapprocher recherche et entrepreneuriat.