LA MISSION FRENCH AGRI TOUR

La Roumanie et la Bulgarie sont confrontées à de nombreux défis tels que les conditions climatiques (augmentation de la température, sécheresse, inondations, etc.), l’augmentation des coûts de production à cause de la hausse du coût des intrants et du carburant et la pénurie de main-d’œuvre mais aussi l'exode rural et la désertification des villages.

Le développement agricole s’est fortement accéléré ces dernières années sous l’impulsion des aides de la PAC, l'agriculture étant le secteur avec le plus fort taux d'absorption des fonds européens. Ce constat incite donc à rechercher des solutions d’automatisation des process de production et des solutions biologiques (engrais, biocontrôle, etc.).

L’opération BtoB French Agri Tour 2026 – Roumanie et Bulgarie a donc pour le but de vous présenter les acteurs et acheteurs clés dans les deux marchés.

SECTEURS CIBLES :

Fournisseurs des solutions dédiées aux cultures végétales, au secteur viti-vini et maraichage
Equipements d'irrigation
AgTech (supervision des facteurs météo, de l'état du sol et des plantes, etc)
Intrants bio/ conventionnels pour tous types de cultures
Machinisme pour agriculture régénérative (ex. minimum till, etc)

LE MARCHE ET SON POTENTIEL

ROUMANIE :

La Roumanie est un important acteur agricole au niveau de l’UE avec une SAU de 12,7 M ha (soit 8 % du total) dont 8,5 M ha de terres arables (5e rang). Sa production agricole occupe une position de top dans de l’UE étant le 7e producteur en valeur et le 6e en volume. Les grandes cultures représentent 10% de la production céréalière de l’UE, la Roumanie étant le 1er producteur de maïs et de tournesol, le 2nd producteur d’oléagineux et le 4e producteur de blé tendre et de colza.

Cependant, le potentiel est bien plus élevé vu que les rendements moyens pour le blé, le maïs ou le tournesol sont bien inférieurs à la moyenne de l'UE. La Roumanie est le 6e bénéficiaire de la PAC 2023-2027 avec un budget total de 15,8 Mds € visant des secteurs comme l’agriculture biologique, la vitiviniculture, les fruits et les légumes et l’apiculture.

L’irrigation est un défi important car seulement environ 1 M ha de terres arables sur les 8,5 M ha bénéficient de systèmes d’irrigation fonctionnels. Le programme national de réhabilitation des infrastructures d’irrigation prévoit des fonds de 1,5 M EUR jusqu’en 2027 pour la réhabilitation des systèmes d’irrigation existants et le développement de nouveaux systèmes.

BULGARIE :

En Bulgarie l'agriculture représente environ 3,4 % du PIB, ce qui est supérieur à la moyenne de l'UE. La SAU est de 5 M ha dont 3,5 M ha de terres arables, 85 % de la SAU étant exploitée par des fermes de plus de 50 ha.

La production végétale représente 68 % de la production agricole, étant dominée par les céréales (blé, maïs, orge, seigle, avoine, triticale) et les oléo protéagineux (tournesol et colza) alors que les fruits, les pommes de terre et les cultures maraîchères sous serre (tomates, concombres, poivrons, salades) sont également bien représentées. En 2024 la production végétale a atteint 3,1 Mds EUR et la production céréalière a été de 9,4 M t.

La Bulgarie est l’un des premiers bénéficiaires nets de fonds européens et ce soutien financier massif dont bénéficie le pays depuis son adhésion à l’UE en 2007 lui a permis une modernisation significative en augmentant la productivité et en améliorant les techniques de culture. Pour la programmation 2021-2027, la Bulgarie bénéficie d’un budget PAC de 7,9 Mds EUR. Dans le cadre de son plan national de relance et de résilience, la Bulgarie a retenu plusieurs projets en faveur de la biodiversité et de l’agriculture durable, pour un montant global de 557 M EUR.

L'irrigation est un sujet majeur car le pays est confronté aux hausses de température et à la sécheresse alors que le système d’irrigations n’est pas suffisamment développé pour pallier ces évolutions climatiques et les réservoirs dédiés à l'irrigation ne sont pas entièrement remplis.

Dans le cadre du programme régional export, bénéficiez d'un accompagnement personnalisé et d'une aide financière de la région (pouvant aller jusqu'à 50 % du coût) sous réserve de l’adoption du Programme Régional Export 2026.