L’Industrie 4.0 constitue une opportunité stratégique majeure pour la Belgique, dont l’économie repose historiquement sur un secteur manufacturier fort, particulièrement dans les filières pharmaceutique, chimique, automobile et agroalimentaire. Face à la montée de la concurrence mondiale, l’intégration de technologies avancées telles que la robotisation, l’intelligence artificielle et l’Internet des Objets s’impose pour améliorer la productivité : en optimisant les chaînes de production et en réduisant les temps d’arrêt pour réduire les coûts : grâce à une meilleure gestion des ressources et des processus et pour optimiser la consommation énergétique : enjeu crucial pour respecter les engagements climatiques européens et belges, notamment dans le cadre de la stratégie de transition énergétique (Green Deal, Pacte Vert pour l’Europe). La digitalisation permet également d’accroître la flexibilité industrielle, essentielle pour s’adapter à des marchés volatils et aux exigences croissantes en termes de personnalisation.

Cependant, cette transformation soulève des défis importants pour la Belgique : la cybersécurité : la digitalisation étend les surfaces d’attaque potentielles, nécessitant des réponses robustes la formation et montée en compétences : les entreprises doivent préparer leurs collaborateurs aux nouvelles technologies et méthodes de travail les investissements : dans des infrastructures numériques et des équipements adaptés, notamment dans les PME industrielles souvent moins équipées.

Avec des pôles d’excellence comme le cluster A6K, des centres de formation innovants, et une forte présence industrielle sur son territoire, la Belgique dispose d’atouts solides pour devenir un leader européen de l’Industrie 4.0. Le partenariat franco-belge vise à catalyser ces forces complémentaires pour accélérer l’innovation et la compétitivité industrielle.