Au Sénégal, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage contribue à hauteur de 4 % du produit intérieur brut (PIB) et 22 % du PIB du secteur primaire. En 2023, le cheptel était estimé à plus de 4,5 M de bovins, plus de 9,8 M d’ovins, environ 6 M de caprins, 1,6 M d’équidés et moins de 1 M porcins. Parmi les bovins, le cheptel compte des races pures, et des métissées avec la race locale "Ndama". L’élevage est pratiqué par environ 1,3 M de personnes, d’après la FAO. Les nouvelles orientations politiques sont engagées pour la souveraineté alimentaire qui passe par le développement du secteur primaire, considéré comme un moteur de richesse et d'emploi pour la jeunesse sénégalaise. Les fermes consiste pour l'essentiel en exploitations familiales, variant entre quelques centaines de m² à moins de 10 ha selon la taille du cheptel. Elles opèrent le plus souvent en système de polyculture-élevage, appelé « ferme intégrée ». Des résultats obtenus grâce à l’amélioration génétique des races locales dans l'élevage laitier extensif souligne les efforts de conversion des fermes extensives en fermes semi-intensives ou intensives plus industrialisées, et de contrôle des maladies dans tous les systèmes de production.