Les fondamentaux
Depuis les années 2000, la filière vitivinicole chinoise a témoigné de changements sectoriels, notamment motivés par l’élargissement des aires cultivables. Toutefois, depuis 2015, l’industrie locale connaît un ralentissement significatif de ses dynamiques de production, année à l’issue de laquelle la Chine était passée 6e producteur mondial de vin. Depuis, la production nationale de vin n’a cessé de diminuer, passant de 1 137 M de litres en 2016 à 300 M en 2023. Selon les données de l’OIV, la Chine se classe en 2024 au quinzième rang mondial, avec une production estimée à 260 M de litres, soit 1,2 % de la production mondiale, en baisse de 17 % par rapport à 2023. L'OIV attribue cette baisse à une diminution de la demande interne ainsi qu'à des facteurs structurels. Les principales zones de production nationales se concentrent dans les provinces du Shandong, du Hebei, du Xinjiang et la région autonome du Ningxia.
Selon les données du Bureau national des statistiques, la Chine comptait en 2023, seulement 104 producteurs majeurs (entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur ou égal à 20 millions de CNY, soit environ 2,6 M EUR), contre 119 en 2022. Cela représente une baisse de 15 entreprises en un an, et une chute de 57 % par rapport au pic de 244 entreprises en 2017.
Opportunités pour l'offre française
L’industrie vitivinicole chinoise pâtit de conditions climatiques difficiles et à un manque de solutions innovantes.
Lors de la visite d’État du Président de la République populaire de Chine (5 et 7 mai 2024), le ministre français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a signé avec ses homologues plusieurs accords, parmi lesquels un arrangement administratif sur la coopération vitivinicole. Ce dernier vise à structurer et promouvoir le secteur vitivinicole en Chine, en mobilisant acteurs publics, associatifs et privés autour de thèmes comme la protection de la propriété intellectuelle, les normes vinicoles, ou encore l’œnotourisme.
Le 15 novembre 2024, la Chine est officiellement devenue le 51e membre de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), lui permettant d’accéder à l’expertise collective des États membres, notamment sur les pratiques vitivinicoles, les méthodes de production et les tendances de consommation.
Source :
Site internet du ministère de l'Agriculture français ; veille bimensuelle agri-agro du SER de Pékin. (20/07/2025)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
Diverses formules sont à disposition des producteurs français souhaitant vendre du matériel en Chine. Les fournisseurs français qui veulent avoir recours à un intermédiaire peuvent s'adresser à des importateurs-distributeurs qui stockeront et vendront le matériel sur le sol chinois, ou bien des agents commerciaux qui mettront en contact le vendeur avec les acheteurs chinois.
Pour d'autres fournisseurs, l'implantation en Chine peut constituer la meilleure option, notamment lorsque les coûts d'importation deviennent prohibitifs.
La réglementation spécifique
Le 28 juin 2024, l'Administration d'État de la régulation du marché a publié le "Projet de réglementation sur la surveillance et la gestion des étiquettes alimentaires", visant à corriger les non-conformités des étiquettes sur les produits préemballés. Ce texte pourrait impacter fortement l'industrie vinicole, notamment les vins en vrac importés et conditionnés localement.
Le 4 juillet 2024, un appel à commentaires a été lancé sur la révision des "Exigences de qualité pour le vin" (GB/T 15037-2006). Cette norme est en vigueur depuis près de 16 ans. La nouvelle version révisée GB/T 15037-202X comprend 14 modifications et ajustements.
Niveau de taxation
A vérifier au cas par cas suivant les produits/équipements.
Source :
Divers sites d'internet chinois (20/07/2025)