Les fondamentaux
Les terres agricoles se concentrent dans les provinces des "Prairies" (Alberta, Saskatchewan et Manitoba), du Québec et du Sud de l'Ontario. La culture végétale canadienne est dominée par la production de légumineuses et d'oléagineux. Le blé est la 1ère culture en surface (10,9 millions d’hectares plantés en 2023), le Canola détient la 2e position avec 8,9 millions d’hectares plantés en 2023. On retrouve d’autres cultures comme le maïs et le soja. Le Canada est l’un des principaux producteurs de légumineuses, avec une importante production de pois secs et de lentilles.
Le revenu monétaire net du secteur agricole (différence entre les recettes et les dépenses d’exploitation du secteur) a connu une hausse de 13 % entre 2022 et 2023. Les prix des intrants, qui avaient fortement augmenté en 2022 à cause de la situation géopolitique, ont chuté en 2023. Pour 2024, une baisse des prix est attendue des principaux grains pour le secteur végétal. L’agriculture primaire emploie environ 249 900 personnes.
On note une tendance au regroupement des exploitations agricoles et à une baisse du nombre total d’exploitations (- 1,9 % entre 2016 et 2021).
On comptabilisait en 2021, 65 135 exploitations agricoles dédiées aux grandes cultures (sur un total de 189 874 exploitations). Le prochain recensement sera en 2026.
Le Canada est structurellement dépendant des importations alimentaires. Pour un dollar consacré à l’achat de fruits et légumes frais, environ 80 cents vont aux produits importés, venant principalement des États-Unis et du Mexique. Parallèlement, environ la moitié des fruits et légumes frais canadiens sont exportés.
Pays

Opportunités pour l'offre française
Automatisation : le secteur agricole connaît une importante pénurie de main-d’œuvre. Le secteur agricole aura besoin de 30 000 travailleurs d’ici 2033. Une des solutions à cette problématique sera d’automatiser certaines tâches et activités.
Protéines alternatives : le Canada est le 1er producteur mondial de légumineuses, mais la majorité de la production est exportée. Les acteurs canadiens du secteur souhaitent augmenter la valeur ajoutée de ces produits via le développement de la chaîne de transformation sur le sol national.
Les cultures en serre et les fermes verticales : Le Canada souhaite développer sa production locale de produits frais via la production sous serre et les fermes verticales. Les producteurs ont besoin de chaudières à haut rendement énergétique pour assurer leur rentabilité et de systèmes hydroponiques optimaux pour réduire la consommation en eau.
Solutions pour l’optimisation des rendements : les agriculteurs souhaitent voir le retour sur investissement de ces solutions. Ils sont ouverts à l’utilisation de biostimulants, à la collecte d’informations via satellite et à l’utilisation de l’IA pour la prise de décision.
Source :
Statistiques Canada / Radio Canada / Gouvernement Canada
(03/07/2024)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
Pour des produits qui nécessitent un suivi technique et un SAV lourd, il est préférable d’opter pour un importateur/distributeur qui pourra assurer un service après-vente de qualité. Pour un produit qui ne demande pas de suivi, on pourra opter pour un agent qui remplacera l'importateur/distributeur et le concessionnaire. Cette solution plus économique peut s’avérer limitée si l’on a une forte ambition sur le marché américain.
Ainsi, à terme, si le volume de commandes est suffisant, l’implantation est la meilleure solution car elle apporte un outil de présence commerciale et permet une connaissance accrue du terrain.
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Normes électriques
En ce qui concerne les normes électriques canadiennes, les fabricants français devront se conformer aux normes de chaque province ou territoire, qui diffèrent entre elles.
Machinisme Agricole
Au Canada, les tracteurs et autres machines agricoles sont considérés comme des véhicules de travail et ne sont pas assujettis aux mêmes lois que les véhicules qui circulent sur les routes. Seuls les véhicules qui répondent à la définition d’un véhicule de travail peuvent être importés sans être conformes aux NSVAC (Normes de sécurité des véhicules automobiles du Canada).
Source :
EMDA
(03/07/2024)