Les fondamentaux
Les terres agricoles couvrent environ 6,2 % du territoire canadien, soit près de 62 millions d’hectares. Elles sont principalement concentrées dans les provinces des Prairies - l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba - qui constituent le cœur de la production agricole du pays. Ces provinces génèrent plus de la moitié des revenus agricoles, grâce à la culture des oléagineux, des céréales, ainsi qu’à l’élevage bovin.
En parallèle, l’Ontario et le Québec jouent un rôle clé dans une agriculture plus diversifiée. On y trouve des exploitations de plus petite taille, mais à forte valeur ajoutée, notamment dans les cultures maraîchères.
La production végétale canadienne est dominée par les légumineuses et les oléagineux. En 2025, le blé reste la culture la plus étendue avec 11,1 M d’hectares, suivi du canola avec 8,7 M d’hectares. D’autres cultures importantes incluent l’orge, le maïs et le soja. Le Canada figure parmi les principaux producteurs mondiaux de légumineuses, notamment les pois secs et les lentilles, cultivés majoritairement dans les Prairies.
L’Ontario représente près de 50 % de la superficie consacrée aux légumes en plein champ, suivi du Québec avec 36 %. En ce qui concerne la production fruitière, elle est répartie entre le Québec (35,4 %), les Provinces Maritimes (31,3 %), la Colombie-Britannique (18,9 %) et l’Ontario (13,7 %).
Le revenu net comptant agricole — soit la différence entre les recettes et les dépenses d’exploitation — a enregistré une baisse de 7 % entre 2023 et 2024. Cette diminution s’explique principalement par la chute continue des prix des céréales.
Opportunités pour l'offre française
- Automatisation : le secteur agricole connaît une importante pénurie de main-d’œuvre. 100 000 emplois pourraient seront vacants d'ici 2030.
- Protéines alternatives : le Canada est le 1er producteur mondial de légumineuses, mais la majorité de la production est exportée. Les acteurs canadiens du secteur ont pour objectif d'augmenter la valeur ajoutée de ces produits via le développement de la chaîne de transformation sur le sol national.
- Agriculture numérique : les nouvelles technologies offrent une opportunité pour l’agriculture canadienne, avec un potentiel de création de revenus annuels compris entre 550 M et 1,1 Md USD au cours des dix prochaines années selon le Canadian Agri-Food Policy Institute. Déjà adopté dans les grandes exploitations (mais avec une adoption limitée dans les petites et moyennes fermes notamment à cause du manque de clarté du R.O.I ou mauvaise connectivité).
- Culture sous serre : les ventes de fruits et légumes sous serre ont plus que doublé au Canada passant de 1 Md USD en 2014 à 2 Mds USD en 2024. Cette tendance ne fait que se confirmer puisque la superficie totale de culture en serre du pays a augmenté de 4 % entre 2023 et 2024.
Source :
Statistiques Canada / Radio Canada / Gouvernement Canada / Protein Industries Canada / Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture (CCRHA)
(27/07/2025)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
Pour des produits qui nécessitent un suivi technique et un SAV lourd, il est préférable d’opter pour un importateur/distributeur qui pourra assurer un service après-vente de qualité. Pour un produit qui ne demande pas de suivi, on pourra opter pour un agent qui remplacera l'importateur/distributeur et le concessionnaire. Cette solution plus économique peut s’avérer limitée si l’on a une forte ambition sur le marché américain.
Ainsi, à terme, si le volume de commandes est suffisant, l’implantation est la meilleure solution car elle apporte un outil de présence commerciale et permet une connaissance accrue du terrain.
La réglementation spécifique
Pour les normes électriques canadiennes, les fabricants français doivent se conformer aux normes de chaque province ou territoire, qui diffèrent entre elles.
Les tracteurs et autres machines agricoles sont considérés au Canada comme des véhicules de travail et ne sont pas assujettis aux mêmes lois que les véhicules qui circulent sur les routes. Seuls les véhicules qui répondent à la définition d’un véhicule de travail peuvent être importés sans être conformes aux NSVAC (Normes de sécurité des véhicules automobiles du Canada).
Bien que le gouvernement fédéral établisse des normes de sécurité alimentaire à l’échelle nationale, chaque province a la possibilité d’adopter ses propres règlements. Pour les équipements agricoles, cela peut entrainer des exigences supplémentaires d’une province à l’autre.
Source :
EMDA
(27/07/2025)