Les fondamentaux
L’Arabie Saoudite est la première puissance économique du Moyen-Orient (50 % du PIB cumulé du golfe arabo-persique) et la 17e mondiale. Elle a présidé le G20 en 2020.
En parallèle de l’industrie pétrolière, le secteur de la construction est la pierre angulaire de l’économie saoudienne depuis plus de 30 ans et le 4e secteur d’activité le plus important du Royaume, avec une contribution de plus de 7 % au PIB.
L'Arabie Saoudite est dotée de multiples ressources naturelles et d’un tissu industriel qui lui permet de produire des matériaux de construction tels que le verre, les matériaux composites, la céramique, le gypse, l'acier renforcé, les panneaux de granit, les briques, le marbre, les carreaux, le béton et le ciment.
L’Arabie adopte de plus en plus des pratiques durables dans ses projets de construction tels que la future ville de NEOM, le projet de la mer Rouge, Diriyah Gate, Qiddiya, Al Ula, les projets urbains des villes de Riyad et Djeddah, etc., et met l’accent sur la certification LEED dans la plupart de ces projets.
La valeur totale des projets de construction dans la région MENA s'élève à 3 000 Mds USD. Le Royaume représente la plus grande part avec environ 35 %, soit près de 1 300 Mds USD.
Chiffre Clés

Opportunités pour l'offre française
Dans le cadre de la Vision 2030, le Royaume a lancé des méga-projets visant à moderniser en profondeur l’Arabie Saoudite. Ces projets représentent de grandes opportunités pour l'offre française.
- Portée par la Royal Commission for AlUla (RCU), la région d'AlUla connaît un développement majeur dans le secteur culturel. La présence française, représentée par l’agence de développement franco-saoudienne Afalula, permet de faire rayonner l’expertise française dans la région.
- Red Sea Global est l’entité en charge de créer une zone touristique haut de gamme sur les bords de la mer rouge et d’attirer les touristes du monde entier.
- Qiddiya est le projet majeur dans le secteur du divertissement et comprend une offre ludique, éducative, sportive et artistique.
- Le Roi Salman a lancé, en mars 2019, 4 projets à Riyad : le King Salman Park, le Sport Boulevard, le Green Riyadh et le Riyadh Art. Le montant total des projets est estimé à 23 Mds USD.
- Projet iconique de la Vision 2030, Neom est un projet d’une valeur de 500 Mds USD. Neom s'articule autour de 4 sous-projets : The Line, Oxagon, Trojena et Sindalah.
Source :
Arab News (31/07/2024)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
• La loi saoudienne permet aux sociétés étrangères de vendre en direct aux entreprises saoudiennes. En pratique, nommer un agent ou un distributeur reste la procédure la plus commune pour les sociétés qui souhaitent entrer sur le marché saoudien. La formule du distributeur est souvent la plus adaptée à la commercialisation en Arabie Saoudite.
• La règle est de choisir de préférence le représentant d’une grande famille marchande travaillant avec des sociétés étrangères ayant déjà une implantation industrielle ou un réseau commercial dans le secteur considéré et dans les trois principales régions du Royaume (Riyad, Djeddah, Dammam-Al-Khobar). Il n’est généralement pas nécessaire d’établir un contrat d’exclusivité avec un distributeur (du moins pas dans les premiers temps).
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
L’Arabie Saoudite applique des droits de douane supérieurs à 5 % (et pouvant aller jusqu’à 15 %) sur certains produits « entrant en concurrence avec des fabrications locales ».
Le cadre juridique actuel de l’investissement étranger résulte d’un décret royal (n° M/1, daté du 10 avril 2000).
Un investisseur étranger peut détenir jusqu’à 100 % du capital d’une entreprise saoudienne dans certains secteurs d’activité (services, fabrication, vente au détail, etc.), ou peut également fonctionner par l’intermédiaire de bureaux ou agences de représentation.
Niveau de taxation
La TVA est entrée en vigueur en Arabie Saoudite le 1er janvier 2018. Le taux applicable est de 5 % pour toutes les entreprises saoudiennes réalisant un
chiffre d’affaires annuel supérieur à 100 000 USD.
Les sociétés opérant en Arabie Saoudite devront payer en 2020 une taxe de 213 USD/mois/employé étranger dans le cas où elles emploient plus de salariés étrangers que de Saoudiens, 187 USD/mois/employé étranger dans le cas contraire. Des taxes similaires sont aussi mises en place pour les familles des expatriés.
Les Saoudiens ou les parts sociales des Saoudiens doivent payer un impôt direct islamique (zakat) de 2,5 % sur les bénéfices et certains biens. Si les
entreprises sont détenues à 100 % par des étrangers, non ressortissants du CCG, elles sont soumises à l’impôt sur les sociétés (taux uniforme de 20 %, avec une retenue de 5 % si les bénéfices sont transférés à l’étranger).
Source :
Presse Locale (31/07/2024)