Le Japon est un pays précurseur dans le domaines des ITS, particulièrement au niveau de la gestion routière où des technologies toujours d’actualité ont été développées à partir des années 1970, à l’instar de la HighWay Advisory Information System (1980), du VICS (1996 – équivalent de la technologie européenne TMC), du premier système de régulation de vitesse (1996), de l’introduction des péages électroniques en 1997 et du déploiement des ITS Spots en 2009. Le vieillissement de la population est l’un des leviers de développement des systèmes de transport collectifs et individuels autonomes, couvrant des problématiques de mobilité des seniors en zones rurales et de pénurie de main d’œuvre dans le transport de fret comme de passagers. Au Japon, le développement des ITS contribue à résoudre les problématiques de transport dans les régions densément peuplées. Le Ministère japonais du Territoire, des infrastructures et des transports (MLIT) porte depuis plus de 15 ans une politique « Compact City + Network », qui vise notamment à réorganiser spatialement la densité des villes japonaises, à recréer des centres-villes attractifs, et à adapter les services – notamment de transports - aux formes urbaines ainsi remaniées. Dans le cadre de la stratégie nationale de Mobility Digital Transformation (DX), le Japon vise l’introduction de véhicules autonomes de niveau 4 sur autoroute d’ici 2025, avec un soutien actif à l’intégration de l’IA, des capteurs avancés et des plateformes de données dans les véhicules connectés