Le réseau national s’étend sur 2  552 km, majoritairement non électrifiés, à l’exception de la ligne principale Athènes–Thessalonique. Le taux d’électrification du réseau est passé d’environ 16,9 % en 2013 à 40,5 % en 2023, mais reste en deçà de la moyenne européenne (~57 %). La densité ferroviaire est faible : 14 m de ligne par km², l’une des plus basses parmi les pays de l’UE. On compte environ 15,5 M de passagers en 2022 (10 M sur le réseau suburbain et 5,5 M sur le réseau ferroviaire national). En 2023, 2,5 % du transport passagers en Grèce était réalisé par voie ferroviaire, contre une moyenne de 5,5 % en Union européenne. Ce retard de développement est dû en partie à la géographie du pays qui n'est pas très favorable aux voies ferrées, puisque le territoire est recouvert à 80 % de récifs montagneux et qu'une partie de la Grèce s'étend sur 6 000 îles. Créé en 1971, l'Organisme des chemins de fer helléniques OSE est détenue par l'État grec et s'est divisé en filiales selon le modèle européen : - EESSTY, gestion des infrastructures - GAIAOSE, patrimoine ferroviaire L’exploitant Hellenic Train (anciennement TrainOSE), racheté en 2017 par Ferrovie dello Stato Italiane pour 45 M EUR à cause des difficultés financières de l'État grec, opère le service voyageurs et fret depuis. Le métro d’Athènes est composé de 3 lignes et 66 stations sur 91,7 km (24, 20 et 24 stations respectivement). La première ligne, entre Athènes et le Pirée, a été inaugurée en février 1869, ce qui en fait l'un des plus anciens métros au monde. La première section du métro de Thessalonnique de 10 km entre la Gare Nea et Nea Helvetia est entrée en service fin novembre 2024.