La Roumanie se situe à un carrefour clé du transport de marchandises vers et hors Europe. Traversée par deux corridors du réseau primaire Trans-European Transport Network (TEN-T), celui du Rhin-Danube et le corridor Orient/East-Med, la Roumanie souhaite désormais s’imposer comme un hub logistique et industriel régional. Le réseau ferroviaire roumain est le 7e de l'UE. Il s’étend sur 10 615 km (dont 4 361 km du réseau TEN-T) et comporte 2 917 km en voie double et 4 034 km (37,5 %) en voies électrifiées. La densité du réseau est de 45,2 km pour 1 000 km², soit 5 km pour 10 000 habitants. L’infrastructure ferroviaire publique de la Roumanie est détenue par l’État roumain et gérée par une entreprise d’État de gestion de l’infrastructure ferroviaire : la Compagnie Nationale des Chemins de Fer (CFR SA). Le contrat de concession, qui a débuté en 1998, s’étend sur 49 ans. Le seul réseau souterrain de Roumanie se trouve à Bucarest, géré par Metrorex, sous l’autorité du ministère des Transports. Ce métro mis en service en 1979 est l'un des moyens de transport en commun les plus utilisés de Bucarest. Le réseau compte 64 stations et cinq lignes (M1, M2, M3, M4 et M5). Il est le moyen de transport le plus utilisé dans la ville. En 2024, le métro de Bucarest était utilisé par près de 750 000 passagers/jours. La première ligne de métro de Cluj-Napoca devrait entrer en service en janvier 2027. Couvrant initialement 9,16 kilomètres, ce nouveau métro devrait atteindre les 60 M de trajets annuels en 2030. 11 villes en Roumanie disposent d’un réseau de tramway, dont les principales agglomérations de Bucarest, Cluj-Napoca, Brasov, Timisoara et Iasi.