Les fondamentaux
Les Émirats arabes unis (EAU) sont considérés comme la 1ère place financière du Moyen-Orient, que ce soit dans le domaine bancaire, des assurances, des bureaux de change ou des entreprises de Fintech. Le secteur financier parfait sa transformation digitale avec l’adoption de nouvelles technologies précipitée par la crise sanitaire. On distingue 4 types de banques aux EAU : les banques commerciales, industrielles, d’investissement et islamiques. Elles sont réglementées et contrôlées par la Banque centrale des EAU. Outre les banques islamiques, on dénombre 51 banques, dont 23 locales et 28 internationales dans le pays. Parmi les plus grandes banques locales, on peut citer : First Abu Dhabi Bank (FAB), Emirates NBD, Abu Dhabi commercial Bank, Dubai Islamic Bank et Mashreq Bank.
En termes d'innovation, de taille de marché et de potentiel de développement, les EAU se classent au premier rang des centres de technologie financière au monde. Depuis 2017, 2 600 sociétés Fintech ont été enregistrées aux EAU, le pays compte également 9 sandbox réglementaires et RegLabs, 5 fonds d'investissement régionaux et 4 accélérateurs Fintech gouvernementaux.
Transaction Value

Opportunités pour l'offre française
- ADGM (Abu Dhabi Global Market) a créé en 2019 le premier « RegLab Fintech sandbox » de la région alors que Fintech Hive, l’accélérateur de DIFC (Dubai International Financial Center) qui dispose d’un fonds de 100 M USD, a signé des partenariats avec AWS, Careem, Cigna, Emirates NBD, FAB, K&L Gates, MetLife, Microsoft, Standard Chartered et Visa.
- En août 2020, la Banque Centrale émirienne a créé le département de supervision de la lutte contre le blanchiment et le financement terroriste (AML/CFT) dont le rôle principal consiste à s’assurer que les institutions financières respectent les lois et les règles émiriennes.
- Le Centre financier international de Dubai (DIFC) a lancé le premier Open Finance Lab de la région, annonçant une nouvelle ère de la finance dans la région. L'initiative Open Finance Lab est un programme de six mois qui a débuté en juin 2022. L'initiative soutient les efforts continus de DIFC pour atteindre les objectifs de sa stratégie 2030 en ouvrant des opportunités stratégiques pour les EAU et en renforçant la position de leader de DIFC en tant que plaque tournante mondiale des services financiers.
Source :
Global Business Outlook, Khaleej Times, Emirates NBD, The National, SCA, PwC, Alpen Capital, Gulf Today (23/07/2024)
Responsabilité sociétale
Clés d'accès
Le profil des partenaires / approche commerciale à privilégier
S’appuyer sur les programmes des zones franches ou d’accélération pour les start-up qui souhaitent pénétrer le marché notamment ADGM (https://adgm.com/) et DIFC (www.difc.ae/).
Identifier un intégrateur local qui pourra adapter votre solution aux besoins des banques et acteurs publics et privés.
Se faire référencer dans les "vendor lists" des grands groupes bancaires et d’assurances lorsqu’ils disposent d’une plateforme de "procurement" en ligne.
Se rendre en tant que visiteur sur le salon Seamless (branche fintech, banking, cards,…) qui se tient tous les ans à Dubai au mois de mai et à la Abu Dhabi Finance Week traditionnellement fin novembre/début décembre.
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Le secteur est régulé par la Central Bank of the UAE. C’est cet organe qui a l’autorité en matière de régulation, de législation et d’émission des guidelines pour les banques. Pour les activités dites « on shore », la Banque centrale émirienne régule les banques islamiques, commerciales, d’investissements mais aussi les bureaux de change, les intermédiaires financiers et monétaires ainsi que les fonds d’investissements.
Les Free Zones financières du pays, que ce soit Dubai International Financial Center (DIFC) ou l’Abu Dhabi Global Market (ADGM) possèdent leur propre réglementation et législation. Elles disposent de leur propre Autorité de régulation et de leur propre tribunal en charge de la gestion des litiges.