Le Cameroun possède le 3e plus important potentiel hydroélectrique en Afrique (après la République Démocratique du Congo et l’Ethiopie) avec une capacité d’équipement de près de 12 000 MW. Mais avec seulement 1 700 MW de capacité installée, et seulement 68% d’accès à l’électricité (moins de 30% en zone rurale), le Cameroun travaille à accroître sa capacité de production et obtenir une meilleure distribution auprès des ménages et des industries. Le pays est engagé depuis plus de 15 ans dans de nombreux projets énergétiques structurants, soutenus par les principaux bailleurs de fonds (AFD, Banque Mondiale, Proparco, Banque Africaine de Développement, etc.). C’est ainsi que l’État a introduit en 2011 la loi cadre de l’électricité afin de segmenter le secteur et de favoriser l’arrivée de nouveaux producteurs indépendants dont Globeleq (en charge des centrales électriques de Dibamba et de Kribi) et EDF (pour le projet Nachtigal évalué à 1 Md EUR). Parmi les projets réalisés ces dernières années, on retrouve : • Les aménagements hydroélectriques de Nachtigal (en partenariat public privé avec EDF, 420 MW), de Memve’ele (211 MW) et de Mekin (15 MW), • L’usine de pied du barrage de Lom Pangar (112 M EUR) et la ligne de transport 225kv Lom Pangar-Bertoua de 105 km (réalisée par CEGELEC), • Les centrales solaires de Maroua et de Guider (30 MW). Plusieurs projets et opportunités sont en cours de développement aussi bien dans la production d’énergie (hydroélectrique, solaire, biomasse) que dans le transport, les équipements et les services.