La Grèce s'est engagée activement dans la transition énergétique, avec pour objectif de porter la part des énergies renouvelables à plus de 80 % dans la production électrique d'ici 2030 (contre 40% aen 2024 : 23% éolien et 17% solaire), et la neutralité carbone d’ici 2050. Sa géographie avec ses 6 000 îles et 80 % du territoire qui est montagneux entraîne un fort besoin en énergie décentralisée, notamment pour le tourisme. La Grèce dépend aujourd'hui énormément d'importations d'énergie : 10,5 M de MWh importés en 2023 pour 1,28 Md EUR. Le mix énergétique repose principalement sur le solaire, l'éolien et le gaz naturel. Le pays abandonne progressivement le lignite, les dernières centrales devant fermer en 2028. La capacité éolienne installée était de 5 231 MW en 2023, plaçant la Grèce au 12e rang européen. L'objectif à horizon 2030 est de 7 GW d’éolien terrestre. Le potentiel éolien offshore est estimé à 12,4 GW, avec des appels d’offres prévus dès 2025 dans des zones comme la Crète, la mer Égée et l’Ionienne. La capacité solaire installée était de près de 11 GW en 2023 avec un objectif de 13,4 GW d'ici à 2030. Afin d'atteindre cet objectif, les grands groupes grecs investissent comme Helleniq Energy qui a investi 130 M EUR dans la plus grande centrale solaire de Méditerranée orientale à Kozani. Le réseau électrique connaît des projets d’expansion, notamment avec des interconnexions régionales renforcées. Un budget de 6,25 Mds EUR a été alloué à l’efficacité énergétique et aux EnR jusqu’en 2026. Des programmes publics comme Exoikonomo proposent des aides et subventions pour rénover sa maison, acheter une voiture électrique, etc.