Les fondamentaux
Le Kenya connaît une croissance démographique soutenue, avec une population urbaine représentant aujourd’hui 30 % de la population totale. Nairobi, la capitale, concentre environ 5,9 millions d'habitants. Cette urbanisation croissante pose des défis en matière d’assainissement, de gestion des déchets, de mobilité, d’énergie et de construction.
Les priorités du pays pour promouvoir la durabilité des villes incluent la mobilité urbaine, la gestion de l’énergie et la gestion des déchets. Pour atteindre ses objectifs, le Kenya mise sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Surnommé la « Silicon Savannah », le Kenya est le pays d’Afrique de l’Est où la pénétration des TIC est la plus avancée, grâce à des infrastructures de télécommunications de qualité. En 2019, Nairobi a été la première ville africaine à figurer dans le classement Smart21 de l’Intelligent Community Forum.
L'IoT et le Big Data sont déjà mobilisés pour optimiser la gestion de l’eau et de l’électricité, renforcer la surveillance environnementale et soutenir une planification urbaine participative. Des startups locales comme Twiga Foods ou M-KOPA contribuent à la transformation urbaine via des solutions technologiques pour l’agriculture, l’énergie ou encore la finance. L’agriculture urbaine demeure un levier essentiel pour de nombreux foyers urbains (30 % d’entre eux bénéficiant de ses productions).
Située à 60 km au sud de Nairobi, Konza Technopolis est le premier projet de smart-city lancé au Kenya. Ce pôle urbain est conçu pour être une ville intelligente de pointe et attirer entreprises et talents du monde entier.
Opportunités pour l'offre française
Gestion des déchets : il existe des opportunités pour les entreprises françaises de collaborer avec des initiatives locales et entreprises pour améliorer les pratiques de gestion des déchets et promouvoir des technologies de recyclage innovantes.
Énergie : le marché de l'énergie au Kenya offre des opportunités pour fournir des solutions de production d’électricité décarbonée et d’efficacité énergétique.
Transports : le secteur des transports au Kenya est en pleine transformation, avec des opportunités pour les entreprises françaises qui peuvent fournir des technologies de gestion des transports et d’électrification de la mobilité.
Smart Cities : développement de villes intelligentes comme Konza Technopolis pour contribuer à des projets d'infrastructure digitales.
Source :
GoK, AFD, DGTrésor, NaMATA, Konza Technopolis (30/06/2025)
Responsabilité sociétale
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
Le Kenya a mis en place des politiques et régulations pour soutenir le développement durable, dans plusieurs domaines :
Gestion des déchets : la National Environment Management Authority (NEMA) est l'organisme public en charge de la mise en œuvre de toutes les politiques relatives à l'environnement, y compris la gestion des déchets.
Énergie : le Kenya a mis en place des cadres réglementaires pour soutenir la transition vers les EnR et améliorer la gestion de l'énergie.
Transports : le secteur est réglementé par des organismes comme la National Transport and Safety Authority (NTSA), qui supervise les infrastructures de transport du pays et la mise en œuvre des systèmes de gestion des transports.
Smart Cities : le développement de villes intelligentes comme Konza Technopolis est guidé par des cadres réglementaires visant à assurer une planification et un développement durables.
Source :
GoK (01/01/1970)
Clés d'accès
Niveau de taxation
Impôt sur les sociétés : 30 %. Le taux d'imposition des sociétés pour les succursales de sociétés étrangères et les établissements stables est de 37,5 %.
TVA : 16 % (taux standard).
Taxe de déclaration d'importation : 3,5 % de la valeur en douane des marchandises (ou 1,5 % pour les matières premières, les biens intermédiaires et les intrants pour la construction de maisons dans le cadre du programme de logement abordable). Une taxe de développement ferroviaire est due sur toutes les importations dans le pays au taux de 2% sur la valeur en douane des marchandises (1,5 % dans certains cas).
Cotisations sociales : Environ 12 %.
Impôt sur le revenu : Progressif de 10 à 30 %. Le Kenya et la France sont liés par une convention fiscale.