La Grèce, forte de ses 19 sites "Héritage Mondial" de l'UNESCO et de nombreux autres dans le top 10 international, est une destination de choix pour ses paysages et sa culture. Le tourisme est le principal secteur qui contribue au PIB (13 % du PIB soit 30,2 Mds EUR), dont les retombées économiques permettent d'augmenter ce taux au-delà de 30 % du PIB, soit plus de 63 Mds EUR en 2024. En 2024, l’activité touristique en Grèce était concentrée sur 120 jours (mai à septembre), prolongée grâce à une hausse de fréquentation au printemps et en automne (+15 %). 5 régions principales — Égée du Sud, Crète, Attique, Îles Ioniennes et Macédoine Centrale — concentrent 87 % des arrivées et 88 % des recettes touristiques. Les régions émergentes (Nord de l’Égée, Épire, Grèce Centrale, Macédoine orientale et Thrace) gardent un poids limité (10 à 17 % du total). Les touristes viennent principalement : - d'Allemagne avec 5,2 M de personnes - du Royaume-Uni avec 4,4 M de personnes - de France et de Bulgarie avec 1,9 M de personnes. Si les Etats-Unis ne sont que le 5ème pays visiteur avec 1,3 M de personnes, leurs ressortissants consomment en moyenne 1 034 EUR pendant leurs vacances, contre une moyenne globale de 527 EUR en 2024 soit près du double. Les Russes, s'ils ne sont que 15 000, dépensent 1 000 EUR en moyenne. Le marché de l'hôtellerie représente 11,4 Mds EUR en 2024 (+9 % par rapport à 2023) avec 10  104 hôtels et 895 000 lits (3 fois plus que le Portugal). Malgré plus de touristes en 2024 (+12  %), la dépense totale par visite a diminué (-7  %), notamment à cause de la baisse de la durée de séjour (-9  %), mais la dépense par nuitée a légèrement augmenté.