Telkom Kenya a en effet rapidement développé ces dernières années son réseau 3G et 4G. En 2020, le groupe a annoncé qu’il avait investi 9 Mds KES (70 M EUR) depuis le début de son programme de modernisation de ses réseaux et d’expansion des infrastructures, amorcé fin 2016.

Cette annonce arrive à un moment où le Kenya connait un changement d’orientation dans les générations de connectivité mobile. En mars 2020, la Communication Authority of Kenya a délivré des licences d’essai 5G d’un an à cinq opérateurs mobiles. Malgré une forte communication et un engouement autour de la 5G, la 4G fournit toujours une connectivité vitale, en particulier dans le contexte de la pandémie COVID-19, quand les communautés ont le plus besoin d’une connexion internet de qualité.

Actuellement, Telkom Kenya couvre la plupart des petites, moyennes et grandes villes kenyanes. Le groupe a récemment lancé un certain nombre de produits compatibles avec la 4G, dont des appareils mobiles abordables.

Selon la GSMA, plus de la moitié de la population de l'Afrique subsaharienne sera connectée au service mobile d'ici 2025. Cela signifie qu'il y aura 634 millions d'abonnés mobiles uniques dans la région, ce qui équivaut à 52 % de la population, contre 44 M (44 %) fin 2020.

La GSMA note que l'un des principaux contributeurs à cette croissance est la baisse des coûts des appareils, qui sert à accélérer la migration vers les réseaux et services haut débit mobiles 3G/4G. Telkom Kenya entend donc contribuer à cette croissance en proposant des appareils abordables compatibles avec ces technologies, comme le modèle Kaduda T-Smart.

Source : Nixon Kanali, juillet 2021, Tech Trends KE