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La branche IBM Security révèle dans sa dernière étude 2021 les coûts supportés par les entreprises sud-africaines suite à une des violations de leurs données.
Pour une entreprise sud-africaine, le vol de données entraînerait en moyenne une perte de 3 M USD par organisation. Ces chiffres records s’inscrivent dans une tendance à la hausse : en l’espace de 6 ans, les pertes financières enregistrées par les organisations sud-africaines ont grimpé de 10% ; principalement dans les secteurs des services, de la finance ou des industries.
Parallèlement à ces informations le rapport d’IBM Security met en lumière les différentes raisons qui sous-tendent ces chiffres. Si d’une part la pandémie a encouragé l’essor du télétravail pour les entreprises sud-africaines, de l’autre ces dernières ont dû adapter dans l’urgence leurs modes de fonctionnement – une activité davantage soutenue par les services cloud – sans pour autant renforcer le volet sécuritaire de leurs données.
A l’inverse, certaines entreprises sud-africaines plus prévoyantes ont réussi à minimiser drastiquement le coût de la cybercriminalité en modernisant leur système de protection de données et en investissant dans des équipes techniques dédiées. Selon le rapport, ces innovations leur auraient permis d’économiser environ 1,6 M USD. Dans ces innovations, l’étude d’IBM Security met en avant le temps de détection d’une attaque cybercriminelle comme étant un rempart clé contre la violation de fichiers sensibles. Tandis qu’il faut en moyenne 237 jours pour les entreprises sud-africaines pour détecter et contenir une cyberattaque ; les entreprises qui réussissent à détecter une attaque en moins de 200 jours ont économisent en moyenne 462 000 USD par organisation.
Par ailleurs, l’étude expose aussi les coûts cachés indirects liés à une violation de données, entre désorganisation des activités internes et perte de la productivité des employés.
Source : itnewsafrica – Luiz Monzon - Août 2021