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Secteur Tech et Services
Thématique Grands projets
Le premier superordinateur israélien est officiellement en route. C'est ce qui du moins est prévu selon la loi israélienne dite Arrangements Law.
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Cette loi régit les opérations de la Knesset et son adoption inclut l'approbation de la première étape d'un programme national consacré à l'intelligence artificielle. Le plan d'IA prévoit également la création d'un système HPC (High Performance Computing) pour Israël. Le projet devrait coûter un peu moins de 88 M USD.

La construction d'un superordinateur est l'une des recommandations formulées par un comité spécial créé sur la question de l'IA. Le comité a été créé en 2020 par le Forum national des infrastructures pour la recherche et le développement, qui comprend le Comité de planification et de budgétisation du Conseil de l'enseignement supérieur, l'Autorité de l'innovation, les ministères de la Défense, des Sciences et des Finances, ainsi que l'Académie nationale des sciences.

Selon le plan, ces agences financeront le projet. L'infrastructure informatique prévue sera dotée de puissantes capacités de traitement des données, principalement destinées à la recherche et au développement, et sera mise à la disposition des universitaires, de l'industrie de haute technologie, de la défense et du secteur public. Il existe des centaines d'ordinateurs de ce type dans le monde, mais c'est la première fois qu'une telle initiative est lancée en Israël.

Un appel d'offres sera bientôt publié et le gagnant sera chargé de gérer le projet et d'assembler le superordinateur.

Le comité a fixé une norme minimale de 88 000 CPU (puissance de calcul) et de 1 000 GPU (puissance de traitement graphique), tous deux nécessaires pour accélérer les tâches liées à l'IA. En outre, le superordinateur nécessitera des serveurs et des composants de communication puissants.

Le plan budgétaire indique que le superordinateur soutiendra la R&D et un environnement d'innovation en Israël qui permettra aux universités locales, à l'industrie et à l'établissement de la défense de travailler ensemble, en effectuant des essais pour des composants matériels et logiciels expérimentaux indépendamment des systèmes de cloud public gérés par des sociétés internationales.

 

Source : Sagi COHEN, 08/08/2021, Haaretz