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La construction de la centrale s'inscrit dans l'objectif du gouvernement de baisser par trois les coûts de l'hydrogène vert (2,50 euros/kg d’ici 2030 contre 8 euros/kg actuellement). Pour rappel, le gouvernement japonais s’est fixé pour objectif de produire jusqu’à 3 millions de tonnes d’hydrogène par an dès 2030. De cette quantité, l’hydrogène vert devrait représenter 420 000 tonnes, soit 14% de la production totale. Pour l’instant l’Australie est envisagée comme site de construction de la centrale mais les dernières annonces du gouvernement australien peuvent contraindre ENEOS et Chiyoda à se réorienter vers d'autres pays. En effet, en juin 2021, l’Australie a refusé un projet d'hydrogène vert en raison de son impact environnemental. Certifié projet d’importance nationale, celui-ci prévoyait d’installer des générateurs éoliens et solaires pour produire 1,75 million de tonnes d’hydrogène par an. Cette interdiction met en lumière un des potentiels inconvénients de l’hydrogène vert produit à partir d'énergie solaire, celui d'occuper de très grandes superficies. Une centrale à hydrogène fonctionnant à l'énergie solaire nécessiterait plus de 64 km² de terrain et aurait donc un impact important sur l’environnement.
Source : Actualités Japon – Energie, Environnement, Transport et Construction – Juin 2021 – Service Economique Régional de Tokyo