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Ces dernières années, un certain nombre d'acteurs majeurs de l'énergie éolienne ont annoncé des plans pour tenter de résoudre le problème du devenir des pales d'éoliennes, une préoccupation croissante depuis quelques années dans les pays européens.
En juin, le danois Orsted a déclaré qu'il allait "réutiliser, recycler ou récupérer" toutes les pales de turbine de son portefeuille mondial de parcs éoliens une fois qu'elles seraient mises hors service. Le même mois, l'unité "énergies renouvelables" de General Electric et le cimentier Holcim ont conclu un accord pour étudier le recyclage des pales d'éoliennes. En avril, il a été annoncé qu'une collaboration entre le monde universitaire et l'industrie se concentrerait sur le recyclage des produits en fibre de verre, une initiative qui pourrait contribuer à réduire les déchets produits par les pales d'éoliennes.
En décembre dernier, l'américain GE Renewable Energy et Veolia North America ont signé un "accord pluriannuel" pour recycler les pales retirées des éoliennes terrestres aux États-Unis. En effet, alors que les Etats Unis pourraient devenir le premier marché de l'éolien onshore et offshore, avec l'annonce de nombreux mega-projets de parcs éoliens à travers le pays, les acteurs de ce secteur sont poussés à penser la fin du cycle de vie de leur équipements.
En effet, aux Etats Unis, l'éolien terrestre représente 42 % de la nouvelle capacité de production d'électricité, plus que toute autre source - selon les chiffres d'une série de rapports publiés récemment par le Département de l'Energie (DOE), cela sans compter les capacités nouvelles annoncées avec de nombreux projets éoliens offshore, surtout sur la côte Nord-Est du pays.
Selon les recherches menées par le Lawrence Berkeley National Laboratory du DOE, un record de 16 836 mégawatts de nouvelle capacité d'énergie éolienne terrestre ont été ajoutés à l'infrastructure énergétique américaine en 2020, ce qui représente environ 24,6 milliards de dollars d'investissements.