Après une année 2020 qui a mis en grande difficulté la filière belge de la pomme de terre avec de très nombreux indicateurs en baisse (-20% de production, suppression de plus de 1000 emplois, volume de pommes de terre de transformation au plus bas depuis 3 ans, - 15% d’investissements dans le secteur), les espoirs de reprise de la croissance étaient attendus pour le second semestre 2021 en Belgique.

Cependant, l’été a été l’un des plus humides de ces dernières décennies dans le Nord-Ouest de l’Europe et particulièrement en Belgique où des inondations massives sont venues endommager de nombreuses parcelles du sud du pays. Conséquence directe de la pluviométrie estivale, les coûts de pulvérisation atteignent des niveaux très élevés et des problèmes de qualité (pourriture, cœurs creux, crevasses) des récoltes se font déjà ressentir. Même les coûts de stockage pour la saison hivernale 2021/2022 s’annoncent plus élevés que la moyenne des dernières années, laissant présager d’une nouvelle année à oublier pour ce secteur pourtant phare de l’économie belge.

Source : Le Sillon Belge, 07/09/2021

*Cette brève a été rédigée par la CCI France Belgique