Selon Stefano de Vivo, Directeur Général de Wally, il est important de rappeler que Ferretti Group n’en est pas à ces débuts dans le secteur de la voile. Ferretti Craft a en effet construit des voiliers pendant vingt ans, jusqu’à il y a à peu près 32 ans.

À l’époque, le marché était orienté nettement en faveur de la voile : pour 10 voiliers vendus sur le marché, les bateaux à moteur n’en représentaient que 2. Mais la tendance s’est depuis inversée et le segment des moteurs s’est encore accru. C’est ce constat qui a porté Ferretti à sortir du domaine de la voile qui s’est polarisé avec une division entre les modèles destiné au charter, privilégiant des bateaux économiques et ceux appartenant au segment du luxe.

L’on assiste cependant aujourd’hui à une inversion de tendance, en partie portée par la tendance écologique mais également par un retour de la tendance pour les voiliers.  Le marché est porté par un nombre limité de chantiers qui produisent des bateaux de plus de 30 mètres et les armateurs sont à la recherche de nouveaux modèles, à la fois technologiques et à un prix abordable.

Le secteur intéresse aussi les grands chantiers car sur cette niche des voiliers de luxe, les armateurs sont souvent propriétaires également d’un tender ou même d’un superyacht à moteur : deux des clients de Wally ont à la fois un Wally à voile de 80 et 100 pieds et un mégayacht à moteur de plus 70 mètres.

Être présent sur les deux marchés permet ainsi d’approcher la clientèle intéressée par les différentes typologies de bateaux.

Source : 25/04/2021, La Stampa (extrait)