Une partie des Italiens réoriente en effet ses dépenses loisirs, laissant de côté les voyages au profit de l’achat d’un bateau. Grace à un marché de l’occasion important et à l’offre de solution de chartering qui concerne avant tout les voiliers, le nautisme est aujourd’hui accessible à une vaste clientèle.

Selon les données d’Afina - l’association italienne des chantiers du « petit nautisme » - le chiffre d’affaires de la navigation de plaisance a augmenté de 7,8 % en Campanie en 2020 (Naples et la Campanie réunissent la quasi-totalité des 230 entreprises de l’association) et de 9,3 % entre 2016 à 2020.

L’augmentation du chiffre d’affaires pour les bateaux de 5 à 15 mètres, spécialité des chantiers de Naples, est supérieure de 1,3 % à la moyenne nationale (qui est de 8 %).

Le ministère des Transports estime ainsi que la région de la Campanie est la deuxième en Italie (derrière la Ligurie et devant la Toscane) en nombre de bateaux (avec 15 046 unités) et pour les inscriptions de bateaux de plaisance (soit 15,6 % du total national).

Entre 2014 et 2018, la croissance du secteur a été de 33,1 % et de 14 % entre 2017 et 2018.

Le marché de l’occasion est également en croissance comme celui du neuf : grâce à des prix relativement bas, le nautisme n’est plus une activité réservée aux populations aisées mais devient abordable pour les jeunes ou les familles à revenu moyen ou élevé.

La demande est toutefois freinée au sein du segment des modèles d’occasion par le manque d’offre et dans celui du neuf par le retard des chantiers au niveau de la production déterminée par la pénurie de certains composants à laquelle les chantiers doivent faire face et à une forte augmentation des coûts de transports des containers qui arrivent de Chine.

Source : 21/03/2021, Positano news ; 16/04/2021, Solovela (extrait)