Selon le rapport Pulse of Fintech du cabinet de conseil KPMG, on compte 283 opérations, soit le plus gros volume jamais enregistré. Au cours de cette période, les investissements (PE, VC, fusions-acquisitions) ont ainsi quadruplé par rapport aux 5 Mds EUR investis pendant toute l'année 2020.

Cette frénésie d'achat par les investisseurs et entreprises s'est produite malgré l’absence d’accord sur les services financiers dans le cadre du Brexit entre le gouvernement britannique et Bruxelles. Un tel accord aurait en effet pu permettre à la City d’obtenir une équivalence avec les sociétés financières opérant au sein du marché unique de l'Union Européenne.

Selon KPMG, le chiffre impressionnant du secteur des fintechs britanniques est cependant dû au rachat de Refinitiv par London Stock Exchange Group pour 12,6 Mds EUR, ce concurrent de Bloomberg fourni des données financières.

Selon Karim Haji, EMA et responsable des services financiers au Royaume-Uni chez KPMG, qui souligne que les fintech britanniques ont réussi a attiré plus de financements que l’ensemble de leurs homologues de la zone EMEA réunis, estime que ce chiffre est dû " à la réputation du Royaume-Uni en tant que secteur historique des services financiers et au travail continu pour soutenir les fintech, du test marché à l’entrée en Bourse, fait du Royaume-Uni un aimant pour les investissements".

Sources : Phillip Inman,10/08/2021,The Guardian - Amy O’Brien, 10/08/2021, City A.M