Qu’ils souhaitent élargir leurs connaissances générales, rester en forme mentalement ou faire bon usage de leur temps libre, les séniors suisses se montrent de plus en plus enclins à apprendre. Si « l’apprentissage tout au long de la vie », et non l’apprentissage dédié à la mise en œuvre d’une activité professionnelle, était « jusqu’à présent un angle mort », le co-auteur de l'étude, gérontologue et spécialiste des sciences sociales Alexander Seifert (Université de Zurich) souligne pourtant que le sujet gagne en importance en raison de l'évolution démographique. « La génération des baby-boomers approche de l'âge de la retraite, les gens vieillissent et restent physiquement et mentalement en forme plus longtemps » résume le média Blue News.

En Suisse, ceux qui s’attèlent à approfondir leur savoir s’avèrent proportionnellement mieux éduqués que la moyenne ou habitués aux offres de formation durant la vie professionnelle.

Ils sont tout aussi attentifs aux contenus des enseignements proposés qu’à la manière dont le savoir est dispensé. Par exemple, de nombreux séniors prêtent attention à la capacité de l’enseignant à s’adapter à des soucis auditifs ou visuels.

La plupart des séniors estime avoir été restreints par la crise sanitaire et ne pas avoir eu accès à des offres répondant à leurs besoins. Des questions financières, des emplacements trop éloignés ou compliqués d’accès et un manque de temps ou d’intérêt sont d’autres raisons justifiant que certains ne souhaitent pas continuer à se former.

En ce sens, la numérisation offre un potentiel certain. L'étude a ainsi montré que 56 % des participants souhaiteraient que les établissements d'enseignement fournissent leurs services sous forme numérique en cas de pandémie. L’étude n’a pas révélé de différences significatives entre les villes et les campagnes à ce sujet.

Source : Blue News, 01/09/2021, www.bluewin.ch