Le Léman express est pleinement opérationnel depuis deux ans et contribue à une meilleure intégration entre les deux cantons du Grand Genève. La première étape avait été atteinte en 2018 avec la mise en service des trains « entre Coppet et Lancy-Pont-Rouge avec une desserte tous les quarts d’heures ». En 2019, le Léman Express desservait le bassin lémanique « avec quatre trains par heure entre Coppet et Annemasse ».

D’autres projets ont contribué à soutenir le développement d’une agglomération durable. Par exemple, « la première étape des travaux de la route de Suisse à hauteur de Versoix, Mies et Founex a permis de requalifier un axe très routier pour donner plus de place aux piétons et aux vélos, tout en améliorant le confort des usagers et en réduisant les nuisances sonores ».

Le 4^ème Projet d’agglomération déposé par Vaud et Genève à la Confédération a pour but de poursuivre l’amélioration de la mobilité pour les habitants. Il s’appuie sur le fond fédéral de 455,9 M EUR (CHF 500 M) prévu pour l’ensemble du territoire du Grand Genève et sur le programme ferroviaire Léman 2030. Pour le Léman express, cela implique par exemple le réaménagement complet des gares du réseaux pour en faire de véritables carrefours multimodaux. A ce titre, « un des objectifs du Projet est d’ailleurs de conforter la gare de Cornavin comme principale gare du Grand Genève en prévoyant dès 2024 la rénovation de l’espace public, l’amélioration des connexions avec les transports publics urbains et la création d’une vélostation d’environ 800 places ». Par conséquent, « ce sont à terme dix trains qui circuleront chaque heure et par sens entre les principales agglomérations de la métropole lémanique ».

Pour la Conseillère d’Etat du canton de Vaud Christelle Luisier Brodard et son homologue de Genève Antonio Hodgers, « l’échelle régionale répond directement aux enjeux de mobilité et d’aménagement du territoire et apporte une première réponse concrète aux objectifs de la transition écologique ». Le 4^ème Projet d’agglomération permettra également aux deux cantons de former « un seul et même bassin de vie ».

Source : Christelle Luisier Brodard ; Antonio Hodgers, 09/06/2021, Le Temps