L’Arabie saoudite engage une politique de gestion et de développement de filières de recyclage, confrontée à une production croissante de déchets, en raison de la croissance démographique, de l’urbanisation et des activités industrielles en augmentation. Selon le National Center for Waste Management, l’Arabie saoudite génère 53 millions de tonnes de déchets par an et ce volume devrait doubler à horizon 2035.

Pour rappel,  la Saudi Investment Recycling Co. (SIRC) est la plus grande entreprise de gestion des déchets industriels du CCG et dispose d'une plateforme entièrement intégrée pour gérer, stocker, transporter, traiter et éliminer en toute sécurité les déchets dangereux. Le nouveau système comprendra un cadre réglementaire, car certains frais de gestion des déchets pourraient être imposés au public. L'entreprise nourrit de grande ambitions en matière de réduction et recyclage des déchets. Ainsi, elle prévoit de détourner 100 % des déchets solides municipaux des décharges en recyclant 81 % de ces déchets et en en transformant 19 % pour les utiliser comme sources d'énergie (waste-to-energy).

SIRC souhaite atteindre les cibles ambitieuses fixées par le cadre réglementaire national de gestion des déchets pour 2035, qui comprend une réduction de 13 millions de tonnes de dioxyde de carbone, l'attraction d'investissements étrangers directs de 1,6 Mds USD, la création de 23 000 emplois et une contribution de 9,9 Mds USD au PIB national du pays.

A noter que la plupart des déchets du pays sont actuellement mis en décharge à un prix très bas, avec une moyenne de 1,87 dollar par tonne. 

Le National Center for Waste Management souhaite stimuler l'investissement et maximiser la participation du secteur privé tout en renforçant la durabilité économique du secteur. Les entreprises françaises du secteur gagneraient à participer à cet effort de structuration de la filière. 

Source : Arab news, 02/09/2021