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Le e-commerce est une activité en plein essor au Maroc. Le taux de pénétration de l’Internet et le développement des modes de consommation laissent présager des perspectives très prometteuses. Cette activité a connu une ascension fulgurante avec le confinement où 10 M de transactions en ligne ont été effectuées, générant un chiffre d’affaires de près de 400 M EUR, soit un bond de 48 % par rapport à la même période de 2019.
Victime de son succès, l’e-commerce a engendré ces derniers temps des opérations informelles. Généralement, ce sont des articles de prêt-à-porter, de cosmétiques, alimentaires, de téléphonie, d’immobilier ou de loisirs qui y sont commercialisés. Sans scrupules et à la recherche d’argent facile, des opportunistes ont investi ce créneau, vendant parfois des produits périmés, contrefaits ou non conformes à la réglementation en vigueur.
La loi 31.08 relative à la protection du consommateur, inspirée en grande partie de la législation française, se proposait d’encadrer ce domaine. Cette loi est conçue essentiellement pour le commerce stationnaire et ne prend pas en considération l’évolution qu’a connu le canal du e-commerce. La législation marocaine souffre d’un vide juridique qu’il faut combler.
La Fédération Marocaine des Droits des Consommateurs (FMDC) a interpellé les autorités marocaines, en l’occurrence le ministère de l’Industrie et du Commerce, pour prendre les dispositions qui s’imposent.
Source : C. Jaidani, 03/07/2021, Finances News