Le désinvestissement de la mine de Salitre va dans le sens de la transformation de Yara en redirigeant le capital au cours des prochaines années aux domaines d'intérêt stratégiques de l'entreprise. La société a indiqué qu'elle souhaitait se concentrer sur des solutions axées sur la production alimentaire, les produits haut de gamme et l'hydrogène.

"Le projet de la mine de phosphate reste attractif mais l'avancement du projet a été impacté par la COVID-19" a déclaré l'entreprise.

Yara est entrée dans le projet de la mine de phosphate à Salitre en 2014. Le projet comprend des opérations d'extraction de phosphate, inclut aussi un barrage de résidus et a une capacité de production annuelle d'environ 1,2 M de tonnes de roche phosphatée. La construction d'une usine de traitement du phosphate est également en cours, avec une capacité de production prévue de 1 M de tonnes par an.

La transaction devrait être achevée dans six mois environ, et dépend des approbations réglementaires locales nécessaires.

Le Brésil est fortement dépendant des importations pour les engrais NPK :

• 80% de l’azote est importé car les ressources sont insuffisantes et trop chères à extraire ;
• 60% du phosphore est importé car l’extraction locale est peu compétitive comparée aux importations ;
• 96% du potassium est importé car il n’existe quasiment pas de réserves extractibles.

Source : Valor Econômico, PRESSINOTT Fernanda, 02/08/2021