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L'équipe du pavillon singapourien y parvient d'une manière autosuffisante. Intitulé "Nature, culture, avenir", le pavillon se trouve à une minute de marche de la porte principale du quartier de la durabilité de l'Expo.
La marche est pénible sous le soleil étouffant du désert, aussi l'arrivée au pavillon de Singapour donne-t-elle l'impression de pénétrer dans une oasis. En fait, la température ressentie baisse de 6 à 10 degrés Celsius dans le Pavillon, sans l'utilisation de la climatisation. C'est l'effet d'une combinaison de 80 000 plantes, de ventilateurs à brume sèche, d'un auvent et d'une conception ouverte qui permet la circulation de l'air.
"Il s'agit d'une intégration de la nature à la technologie, à l'architecture et à la coexistence avec les gens", a déclaré le commissaire général du pavillon, Larry Ng.
ATTEINDRE UN NIVEAU NET ZÉRO TOUT EN PRÉSERVANT LA VIE
Le pavillon est si luxuriant que les oiseaux y viennent fréquemment et y construisent même des nids. Pour que tout fonctionne et que les plantes prospèrent, il faut environ 155 mégawatts-heure d'électricité et beaucoup d'eau. Pourtant, le Pavillon y parvient tout en étant à énergie nette zéro.
DES SOLUTIONS INTELLIGENTES
L'équipe, dirigée par la Urban Redevelopment Authority (URA), a soigneusement calculé la quantité d'énergie nécessaire en fonction de l'utilisation prévue, et a installé 517 panneaux solaires sur le toit pour couvrir tous les besoins en électricité du pavillon pendant les six prochains mois.
Cette énergie alimente également une usine de dessalement de l'eau salée extraite du sol. Cette eau est ensuite utilisée pour les plantes, les ventilateurs à brume sèche et pour le nettoyage.
Source : « Gwyneth TEO, 30/09/2021, Channel News Asia »