Date de publication :

Secteur Produits alimentaires
Thématique Réglementation et politique économique
Si Coop, Migros et Aldi ont déjà introduit le système d’étiquetage nutritionnel simplifié, la fédération suisse des agriculteurs, Schweizer Bauernverband, demande des évolutions.
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Elle considère, par exemple, que le degré de transformation d'un produit alimentaire et l'utilisation d'additifs devraient être inclus dans l'algorithme du Nutri-Score et justifie sa démarche au regard de la classification de purs jus de fruits. Ces derniers, tout comme les jus dilués (spritzer), sont classés dans les niveaux C ou D du Nutriscore et « ces produits naturels sont donc moins bien notés que, par exemple, les produits artificiels zéro ou light, qui ne contiennent aucun ingrédient sain » écrit le média Foodaktuell.

Le Schweizer Bauernverband plaide également en faveur d’une différenciation des différents acides gras saturés, au regard des produits laitiers. « Le lait et les produits laitiers, qui ont des effets positifs sur le métabolisme et font partie d'une alimentation équilibrée selon la pyramide alimentaire, n'auraient ainsi pas en soi un mauvais Nutri-Score ».

Ayant transmis ses demandes au comité scientifique compétent, la fédération rappelle qu'une bonne alimentation ne dépend pas des aliments considérés individuellement, mais aussi des quantités et de la composition globale de l’alimentation des personnes.

Source : lid, 04/10/2021, Foodaktuell