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Lancé en 2010 par le minsitère de l'agriculture et du développement rural, dans le cadre du plan de développement agricole, le système de concessions des terres agricoles privées de l'Etat sur 40 ans, à condition d'en préserver la vocation, a pour but essentiel :
- de développer l'agriculture en boostant les productivités (animales et végétales)
- de générer de l'emploi
- de rééquilibrer une balance commerciale fortement déficitaire en restreignant les importations de produits alimentaires finis et/ou transformés finis
Abdelhamid Hemdani, ministre de l’Agriculture et du développement rural, a récemment exposé un projet de décret exécutif visant la mise en place de nouvelles règles concernant la mise en valeur des terres et leur concession. Il définit les conditions et les modalités d’attribution des terres relevant du domaine privé de l’Etat, à mettre en valeur dans le cadre de la concession. Ce projet de texte prévoit des mesures de facilitation et d’accompagnement des investisseurs, ainsi que plus de souplesse et de transparence dans le dépôt et l’examen des dossiers, à l'aide de la mise en place d’une plateforme numérique.
Le principal objectif de ce projet de décret est de "rétablir" une situation actuelle toujours en-deçà de ses capacités quant à l’extension de la superficie agricole utile par rapport au potentiel de terres disponibles.
Ces mesures urgentes vont permettre de relancer l'activité agricole via la promotion de l’investissement, à travers la finalisation et la promulgation de textes réglementaires encadrant la procédure d’accès au foncier agricole, mais également la poursuite de l’opération de récupération des terres non travaillées pour assurer l’exploitation optimale du foncier agricole et des capacités de production nationale. Elles visent également la réduction de la facture d’importation des produits de large consommation à travers, entre autres, le développement des cultures industrielles et l’optimisation des dispositifs de soutien aux céréales et au lait.
Le secteur prévoit, en outre, la concrétisation d’un programme d’irrigation d’appoint qui concerne une superficie globale de 158 000 ha, imposé par les conditions climatiques difficiles et les irrégularités pluviométriques.
Pour répondre positivement à ces attentes, le secteur requiert des équipements pour l'agriculture et l'élevage, des intrants et du savoir-faire essentiellement fournis par des sociétés étrangères.
Source : Algérie Eco, 01/09/2021