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La filière "Betterave à sucre" a été relancée en 2012 pour limiter la dépendance aux importations en sucre dont la consommation est assez élevée en Tunisie (33 kg par an et par habitant) et assurer à moyen terme une production locale de l'ordre de 25% de la consommation nationale.
Dans ce sens, la société Générale Industrie du Nord (GINOR) a mis en œuvre tout un plan pour relancer durablement cette filière. Outre les superficies emblavées qui augmentent d'année en année, la productivité de ces exploitations est de 80 tonnes/ha contre un rendement moyen de 51 tonnes/ha en Europe. Cela s'apparente à un choix judicieux des sites de production (terres fertiles du Nord-Ouest du pays avec une pluviométrie qui dépasse les 800 mm/an) et à la mise à disposition des moyens financiers et techniques par l'entreprise au profit de ses adhérents. En effet, une convention de partenariat a été signée en 2020 entre la GINOR et la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) pour fournir un appui financier et encourager les producteurs agricoles à adopter cette culture stratégique.
D'autre part, l'entreprise GINOR s'est fixée pour objectif de diversifier ses activités de valorisation. Pour réduire l'impact de la crise fourragère que traverse le secteur de l'élevage et proposer des alternatives permettant de maitriser les coûts de production, la société s'est lancée dans la production d'un fourrage à partir des pulpes de betteraves à haute valeur nutritive et a réussi en 2021 à atteindre les 30 000 tonnes qui seront distribuées sur le marché local. De nombreux agriculteurs ont salué cette performances et ont demandé à l'état de soutenir GINOR dans ses efforts de recherche et développement.
Cette appétence des entreprises tunisiennes à toujours innover ouvre la voie vers la modernisation des appareils de productions locaux et augmente la demande en équipements & solutions innovantes pour accompagner cette montée en compétences.
Source : Successful Tunisia, 11/09/2021